Ô grand charmeur du siècle et des peuples nouveaux,
Pourquoi te reléguer dans ces pâles ténèbres,
Sous l’oblique faux jour de ces étroits caveaux,
Pour … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’André Lemoyne (1822-1907), poète romantique né à Saint-Jean-d’Angély. Découvrez l’œuvre lyrique de cet écrivain français méconnu.
Ô grand charmeur du siècle et des peuples nouveaux,
Pourquoi te reléguer dans ces pâles ténèbres,
Sous l’oblique faux jour de ces étroits caveaux,
Pour … (Continuer)
À Jules Breton.
Le soleil s’est levé rouge comme une sorbe
Sur un étang des bois : — il arrondit son orbe
Dans le ciel … (Continuer)
À Jules Claretie.
LES NAGEURS.
Ô filles de la mer, loin des bords égarées,
Quand les flots s’empourpraient aux lueurs du couchant,
Nous avons entendu … (Continuer)
Lace tes brodequins, ma belle, et partons vite.
Noue en un seul bouquet tes cheveux châtain-clair.
Nous irons par les bois. — Le ciel bleu … (Continuer)
À Saint-René Taillandier.
I.
En décembre les jours sont de courte durée,
Notre zone brumeuse est à peine éclairée :
À la pointe du Raz, … (Continuer)
À Jules de Blanzay.
Dans les eaux sans reflet d’une boueuse mare,
Le froid soleil d’hiver, brusquement descendu,
Comme un astre honteux de sa lumière … (Continuer)
À Ernest Benjamin.
LE POÈTE.
En quel temps vivons- nous, mon pauvre philosophe ?
LE PHILOSOPHE.
Dans un siècle d’argent qui bientôt doit finir.
LE … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Ernest Chesneau.
J’aime à suivre le bord des petites rivières
Qui cheminent sans bruit dans les bas-fonds herbeux.
À leur fil d’argent clair viennent … (Continuer)
J’aime tes belles mains longues et paresseuses,
Qui, pareilles au lis, n’ont jamais travaillé,
Mais savent le secret des musiques berceuses
Qui parlent à voix … (Continuer)
Sein maternel au pur contour,
Veiné d’azur, gonflé d’amour,
Ton lait s’échappe d’une fraise
Où la soif de vivre s’apaise,
Où l’enfant boit, souriant d’aise.… (Continuer)
À Léo Hector Claretie.
Tu dois venir de loin, pauvre petit troupier,
Mince, pâle, amaigri, traînant ta jambe lasse ?
— Je viens de Ploërmel … (Continuer)
À Léo Joubert.
Làbas, vers l’horizon du frais pays herbeux
Où la rivière, lente et comme désoeuvrée,
Laisse boire à son gué de longs troupeaux … (Continuer)
Petite zingarelle à voix d’or, tu nous charmes,
Et nous ouvrons l’oreille à tes enchantements.
Ton accent pur va droit à la source des larmes … (Continuer)
À Adolphe Magu.
Les amoureux ne vont pas loin :
On perd du temps aux longs voyages.
Les bords de l’Yvette ou du Loing
Pour … (Continuer)
À Léonce Bénédite.
Dans ma vieille forêt, au canton des fougères,
Sur un chêne tombé je m’arrête souvent ;
Le regard se complaît à ces … (Continuer)
À Gustave Droz.
La petite Sara, la brune guitariste,
Qui se recueille au bruit de sa robe en marchant,
Possède une vois d’or dans un … (Continuer)