À Jules Berge.
C’est un dimanche soir. — Un large clair de lune
Étale son argent sur la grève et la dune.
La mer baisse… … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes d’André Lemoyne (1822-1907), poète romantique né à Saint-Jean-d’Angély. Découvrez l’œuvre lyrique de cet écrivain français méconnu.
À Jules Berge.
C’est un dimanche soir. — Un large clair de lune
Étale son argent sur la grève et la dune.
La mer baisse… … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Madame de Bertha.
Par un soir ténébreux de l’arrière-saison.
Dans un coup de rafale une graine emportée,
Tombant contre les murs d’une haute prison, … (Continuer)
Nous revenions d’un long voyage,
Las de la mer et las du ciel.
Le banc d’azur du cap Fréhel
Fut salué par l’équipage.
Bientôt nous … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ L. G. de Bellée.
Au fond d’un lointain souvenir,
Je revois, comme dans un rêve,
Entre deux rocs, sur une grève,
Une langue de … (Continuer)
À Madame Fernand Barthe.
LA CÉTOINE-EMERAUDE.
Quand la lune apparaît, silencieuse amie,
Dans le cœur embaumé d’une rose endormie
Je me blottis sans crainte et … (Continuer)
À Armand Silvestre.
I.
Le sourire est en fleur sur les lèvres des belles,
Dans la saison d’avril et des robes nouvelles. —
Salut, ô … (Continuer)
À André Theuriet.
Le bouvreuil a sifflé dans l’aubépine blanche ;
Les ramiers, deux à deux, ont au loin roucoulé,
Et les petits muguets, qui … (Continuer)
À François Coppèe.
I.
Lorsque Dante, égaré dans un âpre chemin,
Marchait, sans le savoir, aux ténébreux abîmes,
Virgile, comme un frère, y vint prendre … (Continuer)
À Georges Lafenestre.
LE PEINTRE.
À quoi donc penses-tu, mon pauvre statuaire,
D’une rêveuse main tenant ton ébauchoir ?
Reviens-tu de pétrir un masque mortuaire … (Continuer)
Vous qui dormiez en paix dans le sein de la terre,
Au vaste champ des morts, heureux d’être oubliés,
On fouille vos cercueils dans leur … (Continuer)
À David Sauvageot.
I.
Les cygnes migrateurs qui passent dans les airs,
Pèlerins de haut vol, fiers de leurs ailes grandes,
Sont tout surpris de … (Continuer)
À Charles Deulin.
Elle sort de son lit, la Marne aux eaux boueuses.
Les saules ébranchés que l’on voit sur deux rangs,
Pris dans le … (Continuer)
À Mademoiselle Marguerite Coutanseau.
La neige tombe en paix sur Paris qui sommeille,
De sa robe d’hiver à minuit s’affublant.
Quand la ville surprise au … (Continuer)