Mourir dans la buée ardente de l’été,
Quand parfumé, penchant et lourd comme une grappe,
Le coeur, que la rumeur de l’air balance et frappe,… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Anna de Noailles (1876-1933), icône de la poésie française, explorant amour, nature et introspection.
Mourir dans la buée ardente de l’été,
Quand parfumé, penchant et lourd comme une grappe,
Le coeur, que la rumeur de l’air balance et frappe,… (Continuer)
Entrons dans l’herbe florissante
Où le soleil fait des chemins
Que caressent, comme des mains,
Les ombres des feuilles dansantes.
Respirons les molles odeurs
Qui … (Continuer)
Le bourdonnant été, doré comme du miel,
Parfumé de citrons, de résine et de menthe,
Balance au vent sucré son rêve sensuel
Et baigne son … (Continuer)
Tout le plaisir de vivre est tenu dans vos mains,
Ô Jeunesse joyeuse, ardente, printanière,
Autour de qui tournoie l’emportement humain
Comme une abeille autour … (Continuer)
Le plaisir mystique et païen,
L’amour, la beauté, le désir
Ont fait plus de mal que de bien
A mon âme qui s’en revient
Lasse … (Continuer)
Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l’amour, le désir, le dégoût,
L’âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L’orgueil d’être … (Continuer)
Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l’amour, le désir, le dégoût,
L’âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L’orgueil d’être … (Continuer)
Quand tu me plaisais tant que j’en pouvais mourir,
Quand je mettais l’ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et … (Continuer)
La guitare amoureuse et l’ardente chanson
Pleurent de volupté, de langueur et de force
Sous l’arbre où le soleil dore l’herbe et l’écorce,
Et devant … (Continuer)
Les paysages froids sont des chants de Noëls,
Et les jardins de mai de languides romances
Qui chantent doucement les péchés véniels
Et mènent les … (Continuer)
Vivre, permanente surprise !
L’amour de soi, quoi que l’on dise !
L’effort d’être, toujours plus haut,
Le premier parmi les égaux.
La vanité pour … (Continuer)
Aimer, c’est de ne mentir plus.
Nulle ruse, n’est nécessaire
Quand le bras chaleureux enserre
Le corps fuyant qui nous a plu.
— Crois à … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe gazon soleilleux est plein
De campanules violettes,
Le jour las et brûlé halette
Et pend aux ailes des moulins.
La nature, comme une abeille,… (Continuer)
Laisser un CommentaireMon coeur tendu de lierre odorant et de treilles,
Vous êtes un jardin où les quatre saisons
Tenant du buis nouveau, des grappes de groseilles… (Continuer)
Mon coeur est un palais plein de parfums flottants
Qui s’endorment parfois aux plis de ma mémoire,
Et le brusque réveil de leurs bouquets latents… (Continuer)
Une tendre langueur s’étire dans l’espace ;
Senstu monter vers toi l’odeur de l’herbe lasse ?
Le vent mouillé du soir attriste le jardin ;… (Continuer)