Il est une saison où le temps n’a point d’ailes,
Où, tandis que la terre est veuve de ses fleurs,
De nos bois dépouillés habitants … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Il est une saison où le temps n’a point d’ailes,
Où, tandis que la terre est veuve de ses fleurs,
De nos bois dépouillés habitants … (Continuer)
Las de défendre ma jeunesse
Contre un mal qui la dévorait,
J’allais sans regret, sans tristesse,
Quitter un monde sans attrait.
Je succombais, mais à … (Continuer)
L’hiver peut flétrir le feuillage,
La fleur peut renaître au printemps
Le soleil de ton ermitage
Sera mon soleil en tout temps.
L’heureux lien qui … (Continuer)
Te le rappelles-tu ce jardin solitaire,
Où tu reçus l’aveu de mon timide amour ?
Tout nous favorisait, et l’heure et le mystère,
Et de … (Continuer)
Dis-moi qu’elle est aussi ton premier souvenir,
Celle où tous tes pensers viennent se réunir,
Cette heure où commence ma vie,
Et qui, de mes … (Continuer)
Sois encore une fois contre mon sein pressée,
Viens dans mes bras, ta place est toujours sur mon cœur ;
C’est là que je conserve … (Continuer)
Un enfant expirait dans les bras de sa mère :
Cet appel de la mort, un ange l’entendit,
Et, pour aller cueillir cette fleur éphémère, … (Continuer)
Ne crois pas rallumer ma flamme,
Adieu, séduisante beauté !
De l’amour la candeur est l’âme,
Il meurt dès qu’il en est quitté.
Ta voix, … (Continuer)
Reçois ce qui fut mon partage,
Ce que je puis t’abandonner,
Mon cœur, mon luth, pas davantage ;
Je n’ai rien autre à te donner … (Continuer)
Alors que je fuyais nos arides campagnes
Pour égarer mes pas au milieu des montagnes,
Chercher l’obscurité de leurs bois ténébreux,
Et franchir les hauteurs … (Continuer)
J’avais au pied des saints autels
Courbé ma tête appesantie,
La terre à mes regards s’était anéantie,
Et, loin du séjour des mortels,
Égaré dans … (Continuer)
Cet émail où de son visage
Le pinceau n’a tracé qu’une imparfaite image,
Sans me la rappeler charme encore mon regard ;
Devais-je espérer davantage … (Continuer)
Il te doit son heureux délire,
Le Barde qui t’a su chanter,
Ô toi qui donnes à la lyre
Ce que l’or ne peut acheter … (Continuer)
Mon cœur est méconnu, si l’on soupçonne même
Qu’une terrestre ardeur se mêle à son amour,
Et que brûlant pour toi d’une flamme d’un jour, … (Continuer)
Oh ! Non, ne crois pas que ma flamme
Se soit éteinte avec le temps ;
Sur mes sens tu régnas longtemps,
Tu vis aujourd’hui … (Continuer)
Ne vous offensez pas que votre indifférence
Dans mes songes pour moi se transforme en amour ;
Si la nuit à mes yeux fait briller … (Continuer)