À Théodore Moutard.
Quelque chose de moi, plus vivant que la vie,
Plus vrai que le réel dont je croyais souffrir,
Plus puissant que l’amour … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Paul-Armand Silvestre, écrivain, poète et critique d’art, né à Paris en 1837, décédé à Toulouse en 1901.
À Théodore Moutard.
Quelque chose de moi, plus vivant que la vie,
Plus vrai que le réel dont je croyais souffrir,
Plus puissant que l’amour … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe sais, du profond de mon être,
Un coin plein d’immortelles fleurs,
Oasis où nul ne pénètre
Que le soleil et l’aube en pleurs.
Je … (Continuer)
Grand artiste couché sous la terre éplorée,
Vaincu frappé debout sous la pierre étendu,
Rêveur déchu du haut de ton rêve éperdu,
Je veux chanter … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe temps emporte d’un coup d’aile
Et, sans les compter, nos instants ;
Seuls, une heure, de temps en temps,
Nous laisse un doux souvenir … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes morts vont vite.
BURGËR.
I
Du front des sources qui, sans trêve,
Se lamentent sous les gazons,
Vers le ciel bleu des horizons
Ils … (Continuer)
Laisser un CommentaireComme au front monstrueux d’une bête géante
Des yeux, des yeux sans nombre, effroyables, hagards,
Les Astres, dans la nue impassible et béante,
Versent leurs … (Continuer)
Laisser un CommentaireA CHARLES CANIVET
Quand la mort nous fera roides et sans haleine,
Squelettes tous les deux, l’un à l’autre pareils,
El que, pour d’autres yeux, … (Continuer)
Laisser un CommentaireSur l’eau morte et pareille aux espaces arides
Où le palmier surgit dans les sables brûlants,
Le nénuphar emplit de parfums somnolents
L’air pesant où … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa gloire du matin monte dans les cieux calmes
Et ferme, en souriant, les ailes du sommeil,
Et le jour triomphant pose son pied vermeil… (Continuer)
Laisser un CommentaireL’été ne sait pas les chansons
Que le printemps chantait au saule ;
L’été marche et sur son épaule
S’entasse l’or de la moisson ;… (Continuer)
Laisser un CommentaireA VICTOR CAPOUL.
On l’appelait la noctuelle pour
ce qu’elle errait, chaque nuyct,
blanche et eschevellée.
(Vieux conte toulousain.)
Au blanc soleil de minuit
Qui … (Continuer)
Laisser un CommentaireI
J’adore ta Beauté, pour ce qu’elle est pareille
A mon Rêve immortel et me parle des cieux,
Comme un hymne lointain qui chante à … (Continuer)
Laisser un CommentaireMai passe dans les champs comme un enfant de chœur,
De ses petites mains versant avec délices,
Dans les grands lys ouverts ainsi que des … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe poète dort : l’oiseau chante.
Mais, près du poète endormi,
La voix de l’oiseau, plus touchante,
Garde quelque chose d’ami.
Le poète est mort … (Continuer)
Allumés dans la nuit sereine où nous mourons,
Gazons qui fleurissez les humaines reliques,
Vous n’êtes pas encor tout ce que nous serons !
Grands … (Continuer)
Dans le vieil hôtel catholique
J’aime surtout la grande cour
Où veille un fantôme de tour
Sur lequel un lierre s’applique.
Un platane mélancolique
Y … (Continuer)
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