C’est l’âme des aïeux que vers l’azur clément
Les grands arbres des bois élèvent lentement,
Debout dans leur vieillesse héroïque et superbe ;
Nos morts, … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Paul-Armand Silvestre, écrivain, poète et critique d’art, né à Paris en 1837, décédé à Toulouse en 1901.
C’est l’âme des aïeux que vers l’azur clément
Les grands arbres des bois élèvent lentement,
Debout dans leur vieillesse héroïque et superbe ;
Nos morts, … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans les grands bois que l’automne
A lentement dépouillés,
Sous les arbres effeuillés
Que berce un vent monotone,
Devant les tristes couchants
Rayés de pourpre … (Continuer)
Laisser un CommentaireO jeunesse ! ô clarté des aubes envolées,
Ombre des anciens jours, feu des astres éteints,
Or des blés moissonnés, parfum des fleurs foulées,
Verdoyante … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’aime tes yeux, j’aime ton front,
O ma rebelle, ô ma farouche,
J’aime tes yeux, j’aime ta bouche
Où mes baisers s’épuiseront.
J’aime ta voix, … (Continuer)
Las des rapides jours et des lentes années,
Des soirs tristes, des nuits mornes, des gais matins,
Vers les Temps éternels, continus et lointains
Que … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe veux que le matin l’ignore
Le nom que j’ai dit à la nuit,
Et qu’au vent de l’aube, sans bruit
Comme une larme il … (Continuer)
Laisser un CommentaireComme le vol d’une hirondelle,
Sur un ciel d’aube aux blancs rideaux,
Double, en passant, une ombre d’aile,
Se dessinent tes noirs bandeaux.
Leur ombre … (Continuer)
Le pied blanc de l’aube a laissé
Des poussières d’argent sur l’herbe
Et mis un pleur vite effacé
Au coeur d’argent des lys superbes.
– … (Continuer)
À Feyen Perrin.
I
LE bleu du ciel pâlit. Comme un cygne émergeant
D’un grand fleuve d’azur, l’Aube, parmi la brume,
Secoue à l’horizon les … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand la pairie était comme l’herbe fauchée
Sous les pieds et la dent féroce du vainqueur.
Poète, j’ai pleuré du profond de mon coeur
El … (Continuer)
Laisser un CommentaireA MADEMOISELLE ROUSSEL.
I
Celui qui passait triomphant
Debout dans sa grâce farouche,
Sous l’or de ses cheveux d’enfant
Dont le flot attirait ma bouche,… (Continuer)
Laisser un CommentaireO Mer, sinistre Mer que la bise d’automne
Secoue et fait claquer ainsi qu’un vain lambeau ;
O Mer, joyeuse Mer, magnifique manteau
Qu’agrafe le … (Continuer)
Laisser un CommentaireA SCOUTTETEN.
Sur les eaux et les bois descend la paix du soir
Et, de l’horizon d’or, comme d’un encensoir,
Honte un souffle attiédi qui … (Continuer)
Laisser un CommentaireAu seuil de la maison dont vous étiez l’exemple,
Nous demeurons pensifs, alors que vous partez,
Alexis ! — Car, en vous, notre regret contemple… (Continuer)
Laisser un CommentaireQue la route vous soit fleurie,
Pleine de parfums et de chants,
Vous qui sur les coteaux penchants
Allez cueillir la Rêverie.
Que la Nature … (Continuer)
À FEYEN PERRIN
Celle qui tord au vent sa lourde chevelure
Où le rouge soleil a laissé sa brûlure,
Avant que de descendre aux gouffres … (Continuer)
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