Dans le vol tremblant de l’heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.
Et quand sa course l’emporte
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Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Paul-Armand Silvestre, écrivain, poète et critique d’art, né à Paris en 1837, décédé à Toulouse en 1901.
Dans le vol tremblant de l’heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.
Et quand sa course l’emporte
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Laisser un CommentaireLa vie est implacable et lâche
Et n’est clémente qu’aux méchants ;
Car elle meurtrit sans relâche
Les coeurs vers le devoir penchants
C’est la … (Continuer)
Comme un cavalier noir sur sa route de feu,
De la croupe des monts soulevant des buées,
L’orage à l’horizon fouettant le ciel bleu,
Éperonne … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Alexandre Babille.
I
Sur l’amant et sur la maîtresse,
L’Aube épanche un jour enchanté,
Et le temps semble à leur ivresse
Le seuil d’or … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Émile Bergerat.
L’Esprit n’habite pas sous les confusions
D’atomes entraînés dans les métamorphoses :
— C’est la Forme, oscillant sous des vibrations,
Qui nous … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Leconte de Lisle.
I
La forme a des splendeurs où trébuche la foi :
Quelle immortalité vaudra jamais la tienne,
Matière que revêt la … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes grands chênes, pareils à de sombres amants,
Tordent dans l’air leurs bras où pend leur chevelure,
Et, debout sous le vent, ont la sinistre … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Frédéric Dillaye.
Souvent, à la clarté qui tremble
Sur l’âtre en feu je les revois,
Les amoureuses d’autrefois !
— Je les revois toutes … (Continuer)
Laisser un CommentaireIl n’est chansons qu’au temps d’avril
Quand, sur les lilas en péril,
Le vent frileux palpite et pleure.
Il n’est chansons qu’au matin clair
Où, … (Continuer)
Laisser un Commentaire« Eripuit cælo fulmen. »
I
Devant les splendeurs d’un autre-âge,
Les siècles longtemps prosternés
Tendaient vainement leur courage
Vers la gloire de leurs aînés.… (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand les printemps m’étaient joyeux
Prenant leur azur à tes yeux
Pleins d’une éternelle promesse,
Les clochettes des lilas blancs,
Dans la brise, à nos … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans la forêt que que l’hiver navre
J’allais silencieux et seul ;
La lèvre était comme un cadavre
Où la neige jette un linceul.
Les … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ OGIER D’IVRY
Avec ses grands yeux noirs et sa bouche de mûre,
Et de ses lourds cheveux la nocturne toison,
Elle a mis dans … (Continuer)
Laisser un CommentaireI
Quatre-vingts ans déjà, qu’au ciel de la Patrie,
Ployante sous le joug et par le fer meurtrie.
Un astre se leva, pâlissant les flambeaux,… (Continuer)
Laisser un CommentairePrologue
Êtes-vous femme, êtes-vous ange ?
Ou votre nom mentit deux fois,
O charmeresse dont la voix
Tinte avec une grâce étrange ?
Vos yeux … (Continuer)
Parlez, terrestres voix, chant nocturne des choses,
Des langues à venir chuchotement lointain,
Cris des enfantements, chœur des métamorphoses,
Dernier adieu des morts dont la … (Continuer)
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