A B. MARCEL
Ce n’est pas sur nos maux que la Mer se lamente ;
Ne berçons plus nos coeurs à la plainte des flots,… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Paul-Armand Silvestre, écrivain, poète et critique d’art, né à Paris en 1837, décédé à Toulouse en 1901.
A B. MARCEL
Ce n’est pas sur nos maux que la Mer se lamente ;
Ne berçons plus nos coeurs à la plainte des flots,… (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Philippe Burty.
Je pense quelquefois qu’à ceux-là seulement
Que vierges elle a pris, la Mort laisse leur âme
Comme une récompense ou comme un … (Continuer)
Laisser un CommentaireSous les rideaux blancs des aubes pâlies.
Fragile berceau de nos lendemains,
L’An nouveau qui naît porte dans ses mains
Avec nos plaisirs nos mélancolies.… (Continuer)
Laisser un CommentaireDans ce marbre héroïque en creusant ta statue,
Un artiste inconnu fixa l’éternité,
O toi dont la splendeur nous fait vivre et nous tue,
Femme … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans l’air plein de clameurs méchantes,
De sanglots et de bruits moqueurs,
Pour chasser l’angoisse des coeurs,
Passe le refrain que tu chantes.
Le refrain … (Continuer)
Sous les premiers soleils qui déchirent la nue
L’air plus doux s’allanguit de parfums hésitants.
Ô mon unique amour, que ne t’ai-je connue
Sur le … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Eumène Queillé.
I
IL est un grand tombeau dont l’horreur me poursuit,
Large, froid, et peuplé de silences funèbres :
— C’est l’immense tombeau … (Continuer)
Laisser un CommentaireTout pleins de caresses vermeilles
Des frissons d’or venus du ciel,
S’envolent, comme des abeilles
De ta chevelure de miel.
Et ces filles de la … (Continuer)
O Nature, mère immortelle,
Dieu vivant parmi les dieux morts,
Consolatrice des remords !
Nature, ta puissance est telle
Que, par toi, chantent les douleurs… (Continuer)
Laisser un CommentaireMon coeur triste, mon coeur amer,
Mon coeur est pareil à la mer
Qu’un flux et qu’un reflux déploie.
Des vagues y roulent aussi :… (Continuer)
Laisser un CommentaireErrant sous le dôme emperlé
Des verdures ensommeillées ;
Parfois, au sortir des feuillées,
L’œil clair des sources m’a troublé.
— L’eau regarde : — … (Continuer)
I – Le Pêcheur
Comme un pêcheur debout sur la rive profonde,
Dieu, sur le bord du ciel devançant le matin,
Jette, — immense filet, … (Continuer)
Laisser un CommentaireDu grand rêve païen par les âges déchue,
Femme, cette douceur amère t’est échue
De garder, sur ton front cher et découronné,
Rameau toujours vivant, … (Continuer)
Laisser un CommentaireSous le poids des ans révolus
Se sont penchés nos fronts moroses,
Si bien que nous ne savons plus
Pourquoi les printemps ont des roses.… (Continuer)
Laisser un CommentaireOn dirait que la Terre a bu le sang des lis
Et d’un deuil éclatant voile cette hécatombe,
Car déjà la blancheur des marbres clôt … (Continuer)
Laisser un CommentaireI
Comme l’ombre d’un vol d’oiseau
Sur la neige d’une colline,
Sur ton front blanc, double réseau,
L’ombre de tes cheveux s’incline
Pareille à l’écume … (Continuer)