Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes écrits par Arthur Rimbaud, célèbre poète symboliste français, né en 1854 à Charleville et mort en 1891 à Marseille.
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton … (Continuer)
Est-elle almée ?… aux premières heures bleues
Se détruira-t-elle comme les fleurs feues…
Devant la splendide étendue où l’on sente
Souffler la ville énormément florissante … (Continuer)
remportée aux cris de Vive l’Empereur !
Au milieu, l’Empereur, dans une apothéose
Bleue et jaune, s’en va, raide, sur son dada
Flamboyant ; très … (Continuer)
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
Au CabaretVert : je demandai des tartines
De beurre et du … (Continuer)
À Monsieur Théodore de Banville.
I
Ainsi, toujours, vers l’azur noir
Où tremble la mer des topazes,
Fonctionneront dans ton soir
Les Lys, ces clystères … (Continuer)
Le mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve,
Le gouffre à l’étambot,
La célérité de la rampe,
L’énorme passade du courant,
Mènent … (Continuer)
Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises,
Je buvais, accroupi dans quelque bruyère
Entourée de tendres bois de noisetiers,
Par un brouillard d’aprèsmidi tiède et … (Continuer)
Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.
Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses … (Continuer)
Zut alors, si le soleil quitte ces bords !
Fuis, clair déluge ! Voici l’ombre des routes.
Dans les saules, dans la vieille cour d’honneur,… (Continuer)
Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J’ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s’éprennent.
Je me suis dit … (Continuer)
Laisser un CommentaireBien tard, quand il se sent l’estomac écoeuré,
Le frère Milotus, un oeil à la lucarne
D’où le soleil, clair comme un chaudron récuré,
Lui … (Continuer)
Platesbandes d’amarantes jusqu’à
L’agréable palais de Jupiter.
Je sais que c’est Toi qui, dans ces lieux,
Mêles ton bleu presque de Sahara !
Puis, comme … (Continuer)
Laisser un CommentaireComme d’un cercueil vert en fer blanc, une tête
De femme à cheveux bruns fortement pommadés
D’une vieille baignoire émerge, lente et bête,
Avec des … (Continuer)
Dans la salle à manger brune, que parfumait
Une odeur de vernis et de fruits, à mon aise
Je ramassais un plat de je ne … (Continuer)
Ma faim, Anne, Anne,
Fuis sur ton âne.
Si j’ai du goût, ce n’est guères
Que pour la terre et les pierres.
Dinn ! dinn … (Continuer)
Le jeune homme dont l’oeil est brillant, la peau brune,
Le beau corps de vingt ans qui devrait aller nu,
Et qu’eût, le front cerclé … (Continuer)