Catégorie : Arthur Rimbaud

Les chars d’argent et de cuivre
Les proues d’acier et d’argent
Battent l’écume,
Soulèvent les souches des ronces.
Les courants de la lande,
Et les … (Continuer)

C’est un large buffet sculpté ; le chêne sombre,
Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ;
Le buffet est ouvert, … (Continuer)

I

On n’est pas sérieux, quand on a dixsept ans.
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres … (Continuer)

Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,
Verse l’amour brûlant à la terre ravie,
Et, quand on est couché sur la vallée, on … (Continuer)

Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ;
Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui … (Continuer)

Le bras sur un marteau gigantesque, effrayant
D’ivresse et de grandeur, le front vaste, riant
Comme un clairon d’airain, avec toute sa bouche,
Et prenant … (Continuer)

Un hydrolat lacrymal lave
Les cieux vertchou
Sous l’arbre tendronnier qui bave,
Vos caoutchoucs

Blancs de lunes particulières
Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères,
Mes … (Continuer)

Morts de Quatrevingtdouze et de Quatrevingttreize,
Qui, pâles du baiser fort de la liberté,
Calmes, sous vos sabots, brisiez le joug qui pèse
Sur l’âme … (Continuer)