Le hameau n’est qu’un tas sombre dans la falaise ;
L’océan, sur la grève où flotte une lueur,
Exhale un long soupir qui monte et … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Le hameau n’est qu’un tas sombre dans la falaise ;
L’océan, sur la grève où flotte une lueur,
Exhale un long soupir qui monte et … (Continuer)
Parfois dans un vieux cœur d’où le souvenir fuit,
Plus pauvre, chaque jour, de toutes les pensées
Qui s’éloignent de lui, par troupes empressées
De … (Continuer)
Va ! tu triompheras, ô noble bien-aimée !
De cet amour sacré qui fait saigner ton âme
Sort infailliblement et s’écoule un dictame
Par lequel … (Continuer)
Dans quels calmes regrets ton esprit résigné
Erre-t-il, y portant une tristesse auguste ;
Ou, frémissant de haine envers le sort injuste,
De quels âpres … (Continuer)
Une tempête souffle, et sur l’immense plage
S’appesantit un ciel presque noir et cruel,
Où s’obstine le vol grisâtre d’un pétrel,
Qui le rend plus … (Continuer)
À Léon Chailley.
La tranquille Habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos cœurs ses … (Continuer)
Les premiers azurs printaniers
Reculent au loin les écumes
Des flots verts, longtemps prisonniers
Sous les brouillards gris et les brumes ;
Les mouettes, de … (Continuer)
Laisser un CommentaireHélas ! combien de fois j’ai déjà vu le cierge
S’allumer tristement auprès d’un cher cercueil,
Et suivi l’huissier noir qui frappe de sa verge… (Continuer)
La mer, ce soir, est taciturne,
Lourde, lisse, lasse, immobile,
Comme de l’huile dans une urne ;
Et, dans le ciel déjà nocturne,
Un puissant … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Francis Tattegrain.
La guirlande du sommeil,
De nuit en nuit suspendue,
Sur le pâle et frêle éveil
Des jours humains est tendue.
Elle part … (Continuer)
Laisser un Commentaire » Où es-tu ? « , disait-elle, errant sur le rivage
Où des saules trempaient leurs feuillages tremblants ;
Et des larmes d’argent coulaient dans … (Continuer)
Doux air mélancolique et suave qui passe
En lambeaux déchirés épars dans ces grands vents,
À leurs rugissements monstrueux tu t’enlaces,
Et glisses dans leur … (Continuer)
Sitôt que j’eus le franc usage de mon cœur,
Je le mis en des mains qui s’ouvraient pour le prendre ;
C’étaient de douces mains, … (Continuer)
Quand Mars sème ses giboulées
Dont la grêle folle étincelle,
Quand, de ses blanches aiguillées,
Le givre brode de dentelle
Les noires branches des allées,… (Continuer)
Les caresses des yeux sont les plus adorables ;
Elles apportent l’âme aux limites de l’être,
Et livrent des secrets autrement ineffables,
Dans lesquels seul … (Continuer)
Faut-Il que ma douleur aussi soit égoïste ?
Faut-il que par instants je tressaille surpris
De trop souffrir pour moi ? — Dans quelle pose … (Continuer)