Catégorie : Auguste Angellier

À Lucien Marcheix.

Je porte des douleurs plus vieilles que moi-même,
Mon cœur est encombré de chagrins hérités,
Et je sens quelquefois mon front devenir … (Continuer)

Splendides reflets bleus des parois des glaciers,
Qui plongez dans une ombre aussi bleue et splendide,
Où les pâles azurs des cristaux, des aciers,
Se … (Continuer)

Sur le vieux pont verdi de mousse,
Et tout rongé de lichens roux,
Deux amants parlaient à voix douce :
Et c’était nous !

Lui, … (Continuer)

À Léopold Lacour.

Février vient, c’est la Saint-Falentin,
Février vient, il fait rougir les saules,
Et, sous les rais d’un soleil argentin,
Encor frileux découvre … (Continuer)

À Daniel Fouquet.

Dans l’horizon d’hiver, vaste, uniforme et vide,
Le ciel était d’azur, l’air paisible et limpide ;
La neige étincelait sur le sol … (Continuer)

Ô mer, ô mer immense et triste, qui déroules,
Sous les regards mouillés de ces millions d’étoiles,
Les longs gémissements de tes millions de houles,… (Continuer)

Les bourgeons verts, les bourgeons blancs
Percent déjà le bout des branches,
Et, près des ruisseaux, des étangs
Aux bords parsemés de pervenches,
Teintent les … (Continuer)

Le soleil est tombé dans les flots ; une barre
De lourds nuages gris qui pèsent sur la mer
S’allonge à l’horizon, et lentement s’empare… (Continuer)

Ainsi que ma douleur est au cœur de ma vie,
Ta douleur, bien-aimée, est au cœur de la mienne ;
Et, comme mon chagrin saigne … (Continuer)

J’ai rêvé parfois que vos yeux
Me regardaient avec tristesse,
Que vos grands yeux bleus sérieux
Me regardaient avec tendresse ;

J’ai rêvé que vous … (Continuer)

Quand le Faisan doré courtise sa femelle,
Et fait, pour l’éblouir, la roue, il étincelle
De feux plus chatoyants qu’un oiseau de vitrail.
Dressant sa … (Continuer)

À Paul Vérola.

Quand la blanche cigogne, à travers le ciel bleu,
Frappant à larges coups d’air de sa puissante aile,
Le col tendu, ses … (Continuer)

Je te vis dans un rêve après un triste adieu :
Tu marchais dans les plis pesants et magnifiques
D’une robe en velours d’un plus … (Continuer)

Première Voix.

La neige tombe à gros flocons ;
Par dessus nous, le ciel est noir ;
La terre, autour de nous, est noire ;… (Continuer)

J’ai la mort en moi, non la mort lointaine,
Celle qu’on suppose et qui doit venir,
Mais la mort déjà fixée et prochaine,
Et je … (Continuer)

Ainsi nous resterons séparés dans la vie,
Et nos cœurs et nos corps s’appelleront en vain
Sans se joindre jamais en un instant divin
D’humaine … (Continuer)