Catégorie : Beroalde De Verville

Fautil qu’incessamment passionné je traîne
Les rigoureux liens de l’amour qui me gêne,
Et que sans espérer de me voir en repos
Je loge le … (Continuer)

Ainsi qu’on voit pleurer la chaste tourterelle
Quand la mort a éteint la moitié de son coeur,
Je veux en accusant ma fortune cruelle,
Éloigné … (Continuer)

Un jour reconnaissant que je suis incapable,
Belle, de vous servir, j’en vins au désespoir,
Et prenant le chemin du désert effroyable,
Je voulus m’y … (Continuer)

De mon sang exhalé toute l’humeur périe
Me laisse desséché, et l’esprit de mon coeur
Éteint par trop d’ennui, me pousse en ma douleur
Aux … (Continuer)

De feu, d’horreur, de mort, de peine, de ruine,
Jours, nuits, ans, temps, moments, je me sens tourmenté,
Et sous les fers meurtriers de ma … (Continuer)

Quand vous considérez en cette claire glace
De vos perfections les belles raretés,
Non, vous n’y voyez point cette parfaite grâce
Que tout oeil reconnaît … (Continuer)

Je ne suis plus celui qui respirait la vie
De vos yeux, mon soleil, je ne suis qu’un vain corps.
Amour qui m’a frappé de … (Continuer)

Perdez, froissez, tuez cette âme vagabonde,
Qui délaissant ce jour cherche votre manoir,
Ô puissances d’enbas, si vous avez pouvoir
Sur les captifs d’amour qui … (Continuer)

Voulezvous voir mon coeur, ouvrezmoi la poitrine,
Vous y verrez les traits de vos rares beautés,
Vous verrez en mon sang mille diversités
Émues par … (Continuer)

Je veux seul, écarté, ores dans un bocage,
Ores par les rochers, soupirer mon dommage,
Et plaindre sous l’horreur du destin irrité,
Je veux auprès … (Continuer)

Maintenant que l’Amour renaît heureusement
Et qu’à ce beau printemps il commande qu’on plante
D’un Mai long et dressé la désirable plante
Il faut suivre … (Continuer)

Mon sang est tout gelé, je n’ai plus dans le coeur
De pouvoir pour encor entretenir ma vie,
Mes nerfs sont retirés et je sens … (Continuer)

De fureur, de souci, mon âme tourmentée
Sous votre cruauté, désire contre un fer,
Caché dedans mon coeur, trébucher en l’enfer,
Pour s’aller rafraîchir en … (Continuer)

Mon âme languissait, et d’une longue haleine,
Par mes tristes soupirs, j’allégeais en ma peine
Mon éternel regret, et logeais en mes os
Les soucis … (Continuer)