Au Havre.
Le voilà, ce vieux môle où j’errai si souvent !
Ainsi grondaient alors les rafales du vent,
Quand aux pâles clartés des fanaux de … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Casimir Delavigne (1793-1843), poète dramatique français du Havre, auteur lyrique majeur mort à Lyon, connu pour ses œuvres.
Au Havre.
Le voilà, ce vieux môle où j’errai si souvent !
Ainsi grondaient alors les rafales du vent,
Quand aux pâles clartés des fanaux de … (Continuer)
Comme un vain rêve du matin,
Un parfum vague, un bruit lointain,
C’est je ne sais quoi d’incertain
Que cet empire ;
Lieux qu’à peine vient … (Continuer)
De lumière et d’obscurité,
De néant et de gloire étonnant assemblage,
Astre fatal aux rois comme à la liberté;
Au plus haut de ton cours … (Continuer)
Sachez envelopper, selon la convenance,
D’un petit conte aimable, une grave ordonnance.
Il faut d’un peu de miel, avec dextérité,
Couvrir les bords du vase … (Continuer)
La brigantine
Qui va tourner
Roule et s’incline
Pour m’entraîner.
Ô Vierge Marie,
Pour moi priez Dieu !
Adieu, patrie !
Provence, adieu !
Mon pauvre père
Verra … (Continuer)
Pouzzole.
Marchons, le ciel s’abaisse, et le jour pâlissant
N’est plus à son midi qu’un faible crépuscule;
Le flot qui vient blanchir les restes du … (Continuer)
O sommets de Taygète, ô rives du Pénée,
De la sombre Tempé vallons silencieux,
Ô campagnes d’Athène, ô Grèce infortunée,
Où sont pour t’affranchir tes … (Continuer)
La sainte vérité qui m’échauffe et m’inspire
Écarte et foule aux pieds les voiles imposteurs;
Ma muse de nos maux flétrira les auteurs,
Dussé-je voir … (Continuer)
‘En Europe ! en Europe ! Espérez Plus d’espoir !
Trois jours, leur dit Colomb, et je vous donne un monde.’
Et son doigt le … (Continuer)
À M. Pouqueville
O femme, que veux-tu ? – Parthénope, un asile.
– Quel est ton crime ? – Aucun. – Qu’as-tu fait ? – Des ingrats.
– … (Continuer)
Aux Français
Debout ! mânes sacrés de mes concitoyens !
Venez ; inspirez-les, ces vers où je vous chante.
Debout, morts immortels, héroïques soutiens
De la liberté triomphante !… (Continuer)
« Le soleil a paru : sa clarté menaçante
Du fer des boucliers jaillit en longs reflets.
Les guerriers sont debout, immobiles, muets ;
Ils pressent de … (Continuer)
Venise.
Mon bien-aimé, dans mes douleurs,
Je viens de la cité des pleurs,
Pour vous demander des prières.
Vous me disiez, penché vers moi :
« … (Continuer)
Ils ne sont plus, laissez en paix leur cendre;
Par d’injustes clameurs ces braves outragés
À se justifier n’ont pas voulu descendre;
Mais un seul … (Continuer)
A vous, puissans du monde, à vous, rois de la terre,
Qui tenez dans vos mains et la paix et la guerre,
À vous de … (Continuer)
Non, tu n’es pas un aigle, ont crié les serpens,
Quand son vol faible encor trompait sa jeune audace :
Et déjà sur le dos de … (Continuer)