Parfois dans mon miroir où larde l’indolence
Je m’apparais songeant sur un fond de silence ;
La fenêtre d’en face y fait danser sans bruit … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Cécile Sauvage (1883-1927), poétesse française née à La Roche-sur-Yon. Découvrez l’œuvre lyrique de cette écrivaine parisienne.
Parfois dans mon miroir où larde l’indolence
Je m’apparais songeant sur un fond de silence ;
La fenêtre d’en face y fait danser sans bruit … (Continuer)
(Fragment)
Quand j’aurai bien souffert de mon âme muette
Qui contenait le rythme et les rayons humains,
Sans l’avoir jamais vue, en des planches secrètes,… (Continuer)
Pourquoi crainstu, fille farouche
De me voir nue entre les fleurs ?
Mets une rose sur ta bouche
Et ris avec moins de rougeur.
Ne … (Continuer)
Il est né, j’ai perdu mon jeune bien-aimé,
Je le tenais si bien dans mon âme enfermé,
Il habitait mon sein, il buvait mes tendresses, … (Continuer)
Quelle tranquille bienveillance
Près de ces eaux remuées
Où le soleil se balance
En traversant la feuillée.
Seul le rêve voit nos danses
Enlacer les … (Continuer)
Les mélancoliques crapauds
Avec leurs violons sous l’eau
Font une musique à la lune.
Ô crapauds, vos violons verts
Faits d’eau morte et de cristal … (Continuer)
Vers cet espace calme où tourne l’hirondelle
Et qui ne connaît pas le cri des chairs mortelles,
Portez-moi, longs soupirs des oiseaux et des branches, … (Continuer)
Petites violettes blanches,
J’aime ce cadre de printemps
Que vous me faites quand je penche
Mon visage sur les étangs.
Voyez, ma robe humble et … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne vapeur mauve et légère
Du ciel bruinait sur les monts
Sa lueur caressait la terre
Et la profondeur des vallons ;
Sur la verte … (Continuer)
Enfant, pâle embryon, toi qui dors dans les eaux
Comme un petit dieu mort dans un cercueil de verre.
Tu goûtes maintenant l’existence légère
Du … (Continuer)
Souvent le cœur qu’on croyait mort
N’est qu’un animal endormi ;
Un air qui souffle un peu plus fort
Va le réveiller à demi ; … (Continuer)
L’enchantement lunaire endormant la vallée
Et le jour s’éloignant sur la mer nivelée
Comme une barque d’or nombreuse d’avirons,
J’ai rassemblé, d’un mot hâtif, mes … (Continuer)
Notre maison est seule au creux de la montagne
Où le chant d’une source appelle des roseaux,
Où le bout de jardin plein de légumes … (Continuer)
Ma tête, penchetoi sur l’eau blanche et dénoue
Dedans tes longs cheveux et que l’eau passe et joue
Au travers, les emporte au mouvement des … (Continuer)
Le ciel est plus gris qu’une feuille morte
Qui traîna longtemps dans la boue et l’eau ;
Les rameaux menus que le vent emporte
Sont … (Continuer)
Le coeur tremblant, la joue en feu,
J’emporte dans mes cheveux
Tes lèvres encore tièdes.
Tes baisers restent suspendus
Sur mon front et mes bras … (Continuer)