À une Demoiselle infortunée.
Après dix ans passés, enfin je vous revois ;
Après dix ans ! c’est vous ; au bal, comme autrefois ; … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869), critique romantique français né à Boulogne-sur-Mer. Découvrez ses œuvres au Lycée Charlemagne & Condorcet.
À une Demoiselle infortunée.
Après dix ans passés, enfin je vous revois ;
Après dix ans ! c’est vous ; au bal, comme autrefois ; … (Continuer)
Madame, il est donc vrai, vous n’avez pas voulu,
Vous n’avez pas voulu comprendre mon doux rêve ;
Votre voix m’a glacé d’une parole brève, … (Continuer)
Les passions, la guerre ; une âme en frénésie,
Qu’un éclatant forfait renverse du devoir ;
Du sang ; des rois bannis, misérables à voir … (Continuer)
Votre génie est grand, Ami ; votre penser
Monte, comme Élysée, au char vivant d’Élie ;
Nous sommes devant vous comme un roseau qui plie … (Continuer)
À Madame ***.
Ô laissez-vous aimer !… ce n’est pas un retour,
Ce n’est pas un aveu que mon ardeur réclame ;
Ce n’est pas … (Continuer)
Couple heureux et brillant, vous qui m’avez admis
Dès longtemps comme un hôte à vos foyers amis,
Qui m’avez laissé voir, en votre destinée
Triomphante, … (Continuer)
Enfant, je m’étais dit et souvent répété :
« Jamais, jamais d’amour ; c’est assez de la gloire ;
En des siècles sans nombre étendons … (Continuer)
Dans l’île Saint-Louis, le long d’un quai désert,
L’autre soir je passais ; le ciel était couvert,
Et l’horizon brumeux eût paru noir d’orages,
Sans … (Continuer)
La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée
Avec ses deux enfants, sa fidèle couvée !
Veuve, et chaste, et sévère, et toute au deuil pieux, … (Continuer)
« Ma barque est tout-à-l’heure aux bornes de la vie ;
Le ciel devient plus sombre et le flot plus dormant ;
Je touche aux … (Continuer)
Sonnet.
En ces heures souvent que le plaisir abrège,
Causant d’un livre à lire et des romans nouveaux,
Ou me parlant déjà de mes prochains … (Continuer)
Sonnet à madame L.
Madame, vous avez jeunesse avec beauté,
Un esprit délicat cher au cœur du Poète,
Un noble esprit viril, qui, portant haut … (Continuer)
Quoi ! vous voulez, par bonté, quelquefois,
Pour épargner ma paupière un peu tendre,
Un peu lassée, au soir, me faire entendre,
Lu par vous-même, … (Continuer)
Ami, ton dire est vrai ; les peintres dont l’honneur
Luit en tableaux sans nombre aux vieilles galeries,
S’occupaient assez peu des hautes théories,
Et … (Continuer)
« Vous le savez, j’ai le malheur de ne pouvoir être jeune. »
Étienne Pivert de Senancour, Obermann.
Vierge longtemps rêvée, amante, épouse, amie.
Charmant … (Continuer)
Au temps des Empereurs, quand les Dieux adultères,
Impuissants à garder leur culte et leurs mystères,
Pâlissaient, se taisaient sur l’autel ébranlé
Devant le Dieu … (Continuer)