Catégorie : Charles Guerin

Le jour blanc se levait à peine sur la mer.
Des gouttes d’eau tintaient à mon balcon de fer.
Je m’accoudai, tremblant de fièvre et … (Continuer)

Sois pure comme la rosée,
Comme le ciel que tu reflètes ;
Sois légère aux herbes brisées,
Ame tremblante du poète.

Coloretoi du sang de … (Continuer)

Vous qui sur mon front, toute en larmes,
Pressez vos yeux pour ne plus voir
Les feuilles du berceau de charmes
Sur le sable humide … (Continuer)

J’imagine souvent ta maison ; je t’y vois
Usant dans le devoir une âme encore fervente ;
Je reconnais ton bruit de pas j’entends ta … (Continuer)

Ma fenêtre était large ouverte sur la nuit.
La maison reposant autour de moi sans bruit,
J’écrivais, douloureux poète d’élégies,
A la clarté dansante et … (Continuer)

Ne mêle pas l’esprit aux choses de la chair.
Sache, aux moments secrets où le corps est en fête,
Redescendre à l’obscur délire de la … (Continuer)

La maison dort au cœur de quelque vieille ville
Où des dames s’en vont, lasses de bonnes œuvres,
S’assoupir en suivant l’office de six heures, … (Continuer)

Vous qui sur mon front, toute en larmes,
Pressez vos yeux pour ne plus voir
Les feuilles du berceau de charmes
Sur le sable humide … (Continuer)

L’amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
‘ Mon bienaimé, distu très bas, je … (Continuer)

Qu’on ouvre la fenêtre au large, qu’on la laisse
Large ouverte à l’air bleu qui vient avant la nuit !
Je voudrais, ah ! marcher … (Continuer)

Le soleil de ce jour d’automne se coucha.
Les chênes étaient noirs sur l’occident, déjà
Vénus brillait au bord d’un golfe de nuages,
Et les … (Continuer)

Je subis la peine du dam,
Je répands les sueurs sanglantes
Du vieil et du nouvel Adam,
Goutte à goutte, en des œuvres lentes :… (Continuer)

Le soir léger, avec sa brume claire et bleue,
Meurt comme un mot d’amour aux lèvres de l’été,
Comme l’humide et chaud sourire heureux des … (Continuer)

L’amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
« Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je … (Continuer)

Le soleil disparu rayonne sur la mer,
Le navire propage un remous d’émeraude,
Le sable garde empreint le rampement du ver.
Ève est nue, et … (Continuer)

Ah ! le navrant sourire où monte un flot de larmes,
Et nos cœurs douloureux et lourds qui battent l’heure !
Détourne ton visage et … (Continuer)