Encore un peu ta bouche en pleurs, encore un peu
Tes mains contre mon coeur et ta voix triste et basse ;
Demeure ainsi longtemps, … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Charles Guérin (1873-1907), poète français né à Lunéville. Découvrez les œuvres lyriques de cet auteur majeur de la Meurthe-et-Moselle du XIXe siècle.
Encore un peu ta bouche en pleurs, encore un peu
Tes mains contre mon coeur et ta voix triste et basse ;
Demeure ainsi longtemps, … (Continuer)
Une flûte au son pur, je ne sais où, soupire.
C’est dimanche. La ville est paisible, il fait bleu ;
Et l’âme à qui l’azur … (Continuer)
Souvent, le front posé sur tes genoux, je pleure,
Plus faible que ton coeur amoureux, faible femme,
Et ma main qui frémit en recevant tes … (Continuer)
Stériles nuits d’hiver où ton âme trop pauvre,
Haineuse et lâche, éparse au vent, boueuse et noire,
Fuyant l’âtre où les chats obséquieux se chauffent… (Continuer)
La pensée est une eau sans cesse jaillissante.
Elle surgit d’un jet puissant du coeur des mots,
Retombe, s’éparpille en perles, jase, chante,
Forme une … (Continuer)
Les cloches dans leurs tours égrènent un rosaire
Mélancolique, par l’air d’une nuit d’été.
Or j’ai bu le poison aux yeux de la Beauté,
Et … (Continuer)
La nuit répand sur le village
Son ombre et sa tranquillité.
L’âme inquiète du feuillage
Soupire aux souffles de l’été.
En face du jour qui … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe vent est doux comme une main de femme,
Le vent du soir qui coule dans mes doigts ;
L’oiseau bleu s’envole et voile sa … (Continuer)
Un soir, au temps du sombre équinoxe d’automne
Où la mer forcenée et redoublant d’assauts
Se cambre et bat d’un lourd bélier le roc qui … (Continuer)
Ton coeur est fatigué des voyages ? Tu cherches
Pour asile un toit bas et de chaume couvert,
Un verger frais baigné d’un crépuscule vert… (Continuer)
Écoute. Quelqu’un chante ou soupire, poète !
Un lied dont on ne sait s’il est triste ou rieur
Te dénonce l’éveil de l’homme intérieur.
Ecoute, … (Continuer)
J’étais couché dans l’ombre au seuil de la forêt.
Un talus du chemin désert me séparait.
J’écoutais s’écouler près de moi, bruit débile,
Une source … (Continuer)
Vous, le charme et l’honneur de mon jardin natal,
Enfant qui secouez dans les herbes aiguës,
Pour en faire tomber des bêtes de métal,
Le … (Continuer)
Dans la soudaine nuit d’une jarre de terre
Plongé par des enfants cruels, ce papillon,
Regrettant le natal azur et la lumière,
Remplit d’un délicat … (Continuer)
Saison fidèle aux cœurs qu’importune la joie,
Te voilà, chère Automne, encore de retour.
La feuille quitte l’arbre, éclatante, et tournoie
Dans les forêts à … (Continuer)
Ton cœur est fatigué des voyages ? Tu cherches
Pour asile un toit bas et de chaume couvert,
Un verger frais baigné d’un crépuscule vert … (Continuer)