Catégorie : Charles Guerin

Du seuil de sa prison charnelle, l’âme écoute
Venir le soir ; porteur d’un message angélique
Il chemine vers elle et l’enveloppe toute
De parfums, … (Continuer)

Puisque l’ennui, pauvre homme,
Te jette encore à de nouveaux voyages,
Emporte au moins dans l’âme
L’adieu doré des beaux jours de l’automne.

Comme un … (Continuer)

Le sable du ravin est rouge. L’eau qui coule
Fait un bruit de baisers sur les cailloux mouvants.
L’air bleuit, et là-bas les cloches des … (Continuer)

Le ciel pâlit, la terre humide et reposée
Respire. Messager du matin, le vent pur
Agite faiblement la vigne sur le mur
Et d’une main … (Continuer)

Ce soir je reprendrai mon chemin solitaire,
Dans les champs où la nuit traîne son manteau bleu
J’irai, respirant l’air que l’herbe en fleur embaume,… (Continuer)

Nuit d’ombre, nuit tragique, ô nuit désespérée !

J’étouffe dans la chambre où mon âme est murée,
Où je marche, depuis des heures, âprement,
Sans … (Continuer)

Ton image en tous lieux peuple ma solitude.
Quand c’est l’hiver, la ville et les labeurs d’esprit,
Elle s’accoude au bout de ma table d’étude,… (Continuer)

Soirs de stérilité qui font l’âme plus sèche
Qu’une route où le vent de décembre a soufflé !
Soirs où sous la douleur âcre le … (Continuer)

La mémoire de l’homme est une pierre dure,
Et le poète y rompt son outil et son cœur
Sans qu’il ait pu graver de strophe … (Continuer)