(Études latines, XV)
Ô blanche Tyndaris, les Dieux me sont amis
Ils aiment les Muses Latines ;
Et l’aneth, et le myrte et le thym … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Leconte de Lisle (1818-1894), poète français né à La Réunion. Découvrez l’œuvre majeure de ce maître parnassien disparu à Voisins.
(Études latines, XV)
Ô blanche Tyndaris, les Dieux me sont amis
Ils aiment les Muses Latines ;
Et l’aneth, et le myrte et le thym … (Continuer)
O chevrier ! ce bois est cher aux Piérides.
Point de houx épineux ni de ronces arides ;
A travers l’hyacinthe et le souchet épais… (Continuer)
Le vent froid de la nuit souffle à travers les branches
Et casse par moments les rameaux desséchés ;
La neige, sur la plaine où … (Continuer)
La lune sous la nue errait en mornes flammes,
Et la tour de Komor, du Jarle de Kemper,
Droite et ferme, montait dans l’écume des … (Continuer)
Valmiki, le poète immortel, est très vieux.
Toute chose éphémère a passé dans ses yeux
Plus prompte que le bond léger de l’antilope.
Il a … (Continuer)
Ta rose de pourpre, à ton clair soleil,
O Juin, étincelle enivrée ;
Penche aussi vers moi ta coupe dorée :
Mon coeur à ta … (Continuer)
Ni bruits d’aile, ni sons d’eau vive, ni murmures ;
La cendre du soleil nage sur l’herbe en fleur,
Et de son bec furtif le … (Continuer)
Les chandeliers de fer flambent jusqu’au plafond
Où, massive, reluit la poutre transversale.
On entend crépiter la résine qui fond.
Hormis cela, nul bruit. Toute … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa terre était immense, et la nue était morne ;
Et j’étais comme un mort en ma tombe enfermé,
Et j’entendais gémir dans l’espace sans … (Continuer)
Marbre sacré, vêtu de force et de génie,
Déesse irrésistible au port victorieux,
Pure comme un éclair et comme une harmonie,
O Vénus, ô beauté, … (Continuer)
La lune n’était point ternie,
Le ciel était tout étoilé ;
Et moi, j’allai trouver Annie
Dans les sillons d’orge et de blé.
Oh ! … (Continuer)
Sous les noirs acajous, les lianes en fleur,
Dans l’air lourd, immobile et saturé de mouches,
Pendent, et, s’enroulant en bas parmi les souches,
Bercent … (Continuer)
Ô jeune cavale, au regard farouche,
Qui cours dans les prés d’herbe grasse emplis,
L’écume de neige argente ta bouche,
La sueur ruisselle à tes … (Continuer)
(Études latines, II)
Tu ne sais point chanter, ô cithare Ionique,
En ton mode amolli doux à la volupté,
Les flots Siciliens rougis du sang … (Continuer)
Autrefois, quand l’essaim fougueux des premiers rêves
Sortait en tourbillons de mon coeur transporté ;
Quand je restais couché sur le sable des grèves,
La … (Continuer)
Voici. Qaïn errait sur la face du monde.
Dans la terre muette Ève dormait, et Seth,
Celui qui naquit tard, en Hébron grandissait.
Comme un … (Continuer)