Catégorie : Charles-Marie Leconte De Lisle

Silencieux, les poings aux dents, le dos ployé,
Enveloppé du noir manteau de ses deux ailes,
Sur un pic hérissé de neiges éternelles,
Une nuit, … (Continuer)

Un monde mort, immense écume de la mer,
Gouffre d’ombre stérile et de lueurs spectrales,
Jets de pics convulsifs étirés en spirales
Qui vont éperdument … (Continuer)

Agavé, dont la joue est rose, Antonoé
Avec la belle Inô, ceintes de verts acanthes,
Menaient trois choeurs dansants d’ascétiques Bacchantes
Sur l’âpre Kythairôn aux … (Continuer)

(Études latines, IX)

Il me faut retourner aux anciennes amours :
L’Immortel qui naquit de la Vierge Thébaine,
Et les jeunes Désirs et leur Mère … (Continuer)

Je pâlis et tombe en langueur :
Deux beaux yeux m’ont blessé le coeur.

Rose pourprée et tout humide,
Ce n’était pas sa lèvre en … (Continuer)

Vois ! cette mer si calme a comme un lourd bélier
Effondré tout un jour le flanc des promontoires,
Escaladé par bonds leur fumant escalier,… (Continuer)

Le soleil a doré les collines lointaines ;
Sous le faîte mouillé des bois étincelants
Sonne le timbre clair et joyeux des fontaines.

Un chariot … (Continuer)

Dompteur à peine né, qui tuais dans tes langes
Les Dragons de la Nuit ! CoeurdeLion ! Guerrier,
Qui perças l’Hydre antique au souffle meurtrier… (Continuer)

Bien au delà des jours, des Ans multipliés,
Du vertige des Temps dont la fuite est sans trêve,
Voici ce que j’ai vu, dans l’immuable … (Continuer)

(Études latines, XI)

Plus de neiges aux prés. La Nymphe nue et belle
Danse sur le gazon humide et parfumé ;
Mais la mort est … (Continuer)

Les plaines de la mer, immobiles et nues,
Coupent d’un long trait d’or la profondeur des nues.
Seul, un rose brouillard, attardé dans les cieux,… (Continuer)

Le vent d’automne, aux bruits lointains des mers pareil,
Plein d’adieux solennels, de plaintes inconnues,
Balance tristement le long des avenues
Les lourds massifs rougis … (Continuer)

Oriôn, tout couvert de la neige du pôle,
Auprès du Chien sanglant montrait sa rude épaule ;
L’ombre silencieuse au loin se déroulait.
Alkmène ayant … (Continuer)

Tandis qu’enveloppé des ténèbres premières,
Brahma cherchait en soi l’origine et la fin,
La Mâyâ le couvrit de son réseau divin,
Et son coeur sombre … (Continuer)

Du pied des sommets bleus, làbas, dans le ciel clair,
Épandu sur les lacs, les forêts et les plaines,
Le vaste fleuve, enflé de cent … (Continuer)

Comme un morne exilé, loin de ceux que j’aimais,
Je m’éloigne à pas lents des beaux jours de ma vie,
Du pays enchanté qu’on ne … (Continuer)