Sur la pente des monts les brises apaisées
Inclinent au sommeil les arbres onduleux ;
L’oiseau silencieux s’endort dans les rosées,
Et l’étoile a doré … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Leconte de Lisle (1818-1894), poète français né à La Réunion. Découvrez l’œuvre majeure de ce maître parnassien disparu à Voisins.
Sur la pente des monts les brises apaisées
Inclinent au sommeil les arbres onduleux ;
L’oiseau silencieux s’endort dans les rosées,
Et l’étoile a doré … (Continuer)
Ni sanglants autels, ni rites barbares.
Les cheveux noués d’un lien de fleurs,
Une Ionienne aux belles couleurs
Danse sur la mousse, au son des … (Continuer)
Un long silence pend de l’immobile nue.
La neige, bossuant ses plis amoncelés,
Linceul rigide, étreint les océans gelés.
La face de la terre est … (Continuer)
La nue était d’or pâle, et, d’un ciel doux et frais,
Sur les jaunes bambous, sur les rosiers épais,
Sur la mousse gonflée et les … (Continuer)
I
Ô jeune Thyoné, vierge au regard vainqueur,
Aphrodite jamais n’a fait battre ton coeur,
Et des flèches d’Éros l’atteinte toujours sûre
N’a point rougi … (Continuer)
Le soleil déclinait vers l’écume des flots,
Et les grasses brebis revenaient aux enclos ;
Et les vaches suivaient, semblables aux nuées
Qui roulent sans … (Continuer)
Sur le vert Hymette, Éros, un matin,
Dérobait du miel à la ruche attique,
Mais, voyant le Dieu faire son butin,
Une prompte abeille accourt … (Continuer)
O mon cher rouet, ma blanche bobine,
Je vous aime mieux que l’or et l’argent !
Vous me donnez tout, lait, beurre et farine,
Et … (Continuer)
I
Vingt Cipayes, la main sur leurs pommeaux fourbis
Et le crâne rasé ceint du paliacate,
Gardent le vieux Nabab et la Begum d’Arkate ;… (Continuer)
I
Sous les grottes de nacre et les limons épais
Où la divine Mer sommeille et rêve en paix,
Vers l’heure où l’Immortelle aux paupières … (Continuer)
Je m’étais assis sur la cime antique
Et la vierge neige, en face des Dieux ;
Je voyais monter dans l’air pacifique
La procession des … (Continuer)
C’est le roi de la plaine et des gras pâturages.
Plein d’une force lente, à travers les herbages
Il guide en mugissant ses compagnons pourprés… (Continuer)
Si nous vivions au siècle où les Dieux éphémères
Se couchaient pour mourir avec le monde ancien,
Et, de l’homme et du ciel détachant le … (Continuer)
Berger du monde, clos les paupières funèbres
Des deux chiens d’Yama qui hantent les ténèbres.
Va, pars ! Suis le chemin antique des aïeux.
Ouvre … (Continuer)
Tu te tairas, ô voix sinistre des vivants !
Blasphèmes furieux qui roulez par les vents,
Cris d’épouvante, cris de haine, cris de rage,
Effroyables … (Continuer)