Catégorie : Charles Sainte-Beuve

Mon âme est ce lac même où le soleil qui penche,
Par un beau soir d’automne, envoie un feu mourant :
Le flot frissonne à … (Continuer)

Dans ce cabriolet de place j’examine
L’homme qui me conduit, qui n’est plus que machine
Hideux, à barbe épaisse, à longs cheveux collés :
Vice … (Continuer)

Ô laissezvous aimer !… ce n’est pas un retour,
Ce n’est pas un aveu que mon ardeur réclame ;
Ce n’est pas de verser mon … (Continuer)

Chacun en sa beauté vante ce qui le touche,
L’amant voit des attraits où n’en voit point l’époux ;
Mais que d’autres, narguant les sarcasmes … (Continuer)

La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée
Avec ses deux enfants, sa fidèle couvée !
Veuve, et chaste, et sévère, et toute au deuil pieux,… (Continuer)

Souvent un grand désir de choses inconnues,
D’enlever mon essor aussi haut que les nues,
De ressaisir dans l’air des sons évanouis,
D’entendre, de chanter … (Continuer)

Laissezmoi ! tout a fui. Le printemps recommence ;
L’été s’anime, et le désir a lui ;
Les sillons et les coeurs agitent leur semence.… (Continuer)

Que de fois, près d’Oxford, en ce vallon charmant,
Ou l’on voit fuir sans fin des collines boisées
Des bruyères couper des plaines arrosées,
La … (Continuer)

J’étais un arbre en fleur où chantait ma Jeunesse,
Jeunesse, oiseau charmant, mais trop vite envolé,
Et même, avant de fuir du bel arbre effeuillé,… (Continuer)

Les dimanches d’été, le soir, vers les six heures,
Quand le peuple empressé déserte ses demeures
Et va s’ébattre aux champs,
Ma persienne fermée, assis … (Continuer)

Printemps, que me veuxtu ? pourquoi ce doux sourire,
Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ?
Pourquoi dans les bosquets cette voix … (Continuer)