Si nos coeurs ont brûlé en des jours exaltants
D’une amour claire autant que haute,
L’âge aujourd’hui nous fait lâches et indulgents
Et paisibles devant … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Émile Verhaeren (1855-1916), poète belge flamand d’expression française, né à Saint-Amand (Anvers), mort à Rouen. Découvrez son œuvre unique.
Si nos coeurs ont brûlé en des jours exaltants
D’une amour claire autant que haute,
L’âge aujourd’hui nous fait lâches et indulgents
Et paisibles devant … (Continuer)
Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que … (Continuer)
J’ai pour voisin et compagnon
Un vaste et puissant paysage
Qui change et luit comme un visage
Devant le seuil de ma maison.
Je vis … (Continuer)
Laisser un CommentaireEt qu’importe d’où sont venus ceux qui s’en vont,
S’ils entendent toujours un cri profond
Au carrefour des doutes !
Mon corps est lourd, mon … (Continuer)
Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,
je frappe au seuil et à l’auvent,
ouvrez, les gens, je suis le vent
qui s’habille de feuilles mortes.… (Continuer)
Dans le silence et la grandeur des cathédrales,
La cité, riche avait jadis, dressé vers Dieu
De merveilleux autels,, tordus comme des feux
Cuivres, bronzes, … (Continuer)
Un bloc de marbre où son nom luit sur une plaque.
Ventre riche, mâchoire ardente et menton lourd ;
Haine et terreur murant son gros … (Continuer)
Vivons, dans notre amour et notre ardeur,
Vivons si hardiment nos plus belles pensées
Qu’elles s’entrelacent harmonisées
A l’extase suprême et l’entière ferveur,
Parce qu’en … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes guirlandes du vent joli
Tournent, gaîment, autour des Mâts ;
Au long du quai dorment, par tas,
Les avirons clairs et polis.
Et les … (Continuer)
Laisser un CommentaireToute la mer va vers la ville !
Son port est surmonté d’un million de croix :
Vergues transversales barrant de grands mâts droits.
Son … (Continuer)
Laisser un CommentaireBien que flasque et geignant et si pauvre ! si morne !
Si las! Redressetoi, de toimême vainqueur ;
Lève ta volonté qui choit contre … (Continuer)
La glycine est fanée et morte est l’aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère en fleur
Et par ce soir si calme et … (Continuer)
Le crapaud noir sur le sol blanc
Me fixe indubitablement
Avec des yeux plus grands que n’est grande sa tête ;
Ce sont les yeux … (Continuer)
Brumes mornes d’hiver, mélancoliquement
Et douloureusement, roulez sur mes pensées
Et sur mon coeur vos longs linceuls d’enterrement
Et de rameaux défunts et de feuilles … (Continuer)
Sur la Ville, dont les désirs flamboient,
Règnent, sans qu’on les voie,
Mais évidentes, les idées.
On les rêve parmi les brumes, accoudées
En des … (Continuer)
Asseyons-nous tous deux près du chemin,
Sur le vieux banc rongé de moisissures,
Et que je laisse, entre tes deux mains sûres,
Longtemps s’abandonner ma … (Continuer)