Catégorie : Emile Verhaeren

Oh ! la maison perdue, au fond du vieil hiver,
Dans les dunes de Flandre et les vents de la mer.

Une lampe de cuivre … (Continuer)

Quatre fossés couraient autour de l’enclos. Or,
Quand le soleil de Mai, brûlant l’air de ses flammes,
Sabrait leur eau dormante avec toutes ses lames,… (Continuer)

Pâles, nerveux et seuls, les tragiques malades
Vivent avec leurs maux. Ils regardent le soir
Se faire dans leur chambre et grandir les façades.
Une … (Continuer)

Routes de fer vers l’horizon :
Blocs de cendres, talus de schistes,
Où sur les bords un agneau triste
Broute les poils d’un vieux gazon … (Continuer)

Lorsque s’épand sur notre seuil la neige fine
Au grain diamanté,
J’entends tes pas venir rôder et s’arrêter
Dans la chambre voisine.

Tu retires le … (Continuer)

Près d’un étang désert, où dort une eau brunie,
Un rai du soir s’accroche au sommet d’un roseau ;
Un cri s’écoute, un cri désespéré … (Continuer)

Ce convers recueilli sous la soutane bise
Cachait l’amour naïf d’un saint François d’Assise.

Tendre, dévotieux, doux, fraternel, fervent,
II était jardinier des fleurs dans … (Continuer)

Dans son village, au pied des digues,
Qui l’entourent de leurs fatigues
De lignes et de courbes vers la mer,
Le blanc cordier visionnaire
A … (Continuer)

Sur sa butte que le vent gifle,
Il tourne et fauche et ronfle et siffle,
Le vieux moulin des péchés vieux
Et des forfaits astucieux.… (Continuer)

Ce soir, l’homme de la fatigue
A regarder s’illimiter la mer,
Sous le règne du vent despote et des éclairs,
Les bras tombants, làbas, s’est … (Continuer)

Le beau jardin fleuri de flammes
Qui nous semblait le double ou le miroir
Du jardin clair que nous portions dans l’âme
Se cristallise en … (Continuer)

Dans la cave très basse et très étroite, auprès
Du soupirail prenant le jour au Nord, les jarres
Laissaient se refroidir le lait en blanches … (Continuer)

Sous le fuligineux étain d’un ciel d’hiver,
Le froid gerce le sol des plaines assoupies,
La neige adhère aux flancs râpés d’un talus vert
Et … (Continuer)

Sous ce funèbre ciel de pierre,
Voûté d’ébène et de métaux,
Voici se taire les marteaux
Et s’illustrer la nuit plénière,
Voici se taire les … (Continuer)

Au fond du choeur monumental,
D’où leur splendeur s’érige
Or, argent, diamant, cristal
Lourds de siècles et de prestiges,
Pendant les vêpres, quand les soirs… (Continuer)

Je les ai vus, je les ai vus,
Ils passaient, par les sentes,
Avec leurs yeux, comme des fentes,
Et leurs barbes, comme du chanvre.… (Continuer)