Hélas, quel soir ! ce soir de maussade veillée.
Je hais, je ne sais plus ; je veux, je ne sais pas ;
Ah mon … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Émile Verhaeren (1855-1916), poète belge flamand d’expression française, né à Saint-Amand (Anvers), mort à Rouen. Découvrez son œuvre unique.
Hélas, quel soir ! ce soir de maussade veillée.
Je hais, je ne sais plus ; je veux, je ne sais pas ;
Ah mon … (Continuer)
Combien elle est facilement ravie
Avec ses yeux d’extase ignée ;
Elle, la douce et résignée
Si simplement devant la vie.
Ce soir, comme un … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes jours de fraîche et tranquillé santé,
Lorsque la vie est belle ainsi qu’une conquête,
Le bon travail prend place à mes côtés,
Comme un … (Continuer)
Tout ce qui vit autour de nous,
Sous la douce et fragile lumière,
Herbes frêles, rameaux tendres, roses trémières,
Et l’ombre qui les frôle et … (Continuer)
‘ C’est aujourd’hui,
Au cabaret du Jour et de la Nuit,
Qu’on sacrera
Maître et Seigneur des vrais fumeurs
Celui
Qui maintiendra
Le plus longtemps,… (Continuer)
Calmes voluptueux, avec des encensoirs
Et des rythmes lointains par le soir solitaire,
Claire heure alanguissante et fondante des soirs,
Le soir sur des lits … (Continuer)
Pauvres vieilles cités par les plaines perdues,
Dites de quel grand plan de gloire,
Vers la vie humble et dérisoire,
Toutes, vous voilà descendues.
Vous … (Continuer)
Laisser un CommentaireViens jusqu’à notre seuil répandre
Ta blanche cendre
Ô neige pacifique et lentement tombée :
Le tilleul du jardin tient ses branches courbées
Et plus … (Continuer)
Sous le manteau des toits s’étalaient les greniers
Larges, profonds, avec de géantes lignées
De solives en croix, de poutres, de sommiers,
D’où pendaient à … (Continuer)
Le menuisier du vieux savoir
Fait des cercles et des carrés,
Tenacement, pour démontrer
Comment l’âme doit concevoir
Les lois indubitables et fécondes
Qui sont … (Continuer)
En ces heures de soirs et de brumes ployés
Sur des fleuves partis vers des fleuves sans bornes,
Si mornement tristes contre les quais si … (Continuer)
Prenant pour guide clair l’astre qu’était son âme,
A travers des pays d’ouragans et de flammes,
Il s’en était allé si loin vers l’inconnu
Que … (Continuer)
Le ciel en nuit, s’est déplié
Et la lune semble v eiller
Sur le silence endormi.
Tout est si pur et clair,
Tout est si … (Continuer)
Hélas ! les temps sont loin des phlox incarnadins
Et des roses d’orgeuil illuminant ses portes,
Mais, si fané soitil et si flétri qu’importe !… (Continuer)
En sa robe, couleur de feu et de poison,
Le cadavre de ma raison
Traîne sur la Tamise.
Des ponts de bronze, où les wagons… (Continuer)
Laisser un CommentaireEn automne, dans la douceur des mois pâlis,
Quand les heures d’aprèsmidi tissent leurs mailles,
Au vestiaire, où les moines, en blancs surplis,
Rentrent se … (Continuer)