Frère Jacques, frère Jacques,
Réveilletoi de ton sommeil d’hiver
Les fins taillis sont déjà verts
Et nous voici au temps de Pâques,
Frère Jacques.
Au … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes d’Émile Verhaeren (1855-1916), poète belge flamand d’expression française, né à Saint-Amand (Anvers), mort à Rouen. Découvrez son œuvre unique.
Frère Jacques, frère Jacques,
Réveilletoi de ton sommeil d’hiver
Les fins taillis sont déjà verts
Et nous voici au temps de Pâques,
Frère Jacques.
Au … (Continuer)
Laisser un CommentaireLarges voiles au vent, ainsi que des louanges,
La proue ardente et fière et les haubans vermeils,
Le haut navire apparaissait, comme un archange
Vibrant … (Continuer)
Avec le même amour que tu me fus jadis
Un jardin de splendeur dont les mouvants taillis
Ombraient les longs gazons et les roses dociles, … (Continuer)
En mai, les grands vergers de la Flandre féconde
Sont des morceaux de paradis qui se souviennent
D’avoir fleuri si blancs, aux premiers temps du … (Continuer)
En un plein jour, larmé de lampes,
Qui brûlent en l’honneur
De tout l’inexprimé du coeur,
Le silence, par un chemin de rampes,
Descend vers … (Continuer)
Ces hommes de labour, que Greuze affadissait
Dans les molles couleurs de paysanneries,
Si proprets dans leur mise et si roses, que c’est
Motif gai … (Continuer)
La misère séchant ses loques sur leur dos,
Aux jours d’automne, un tas de gueux, sortis des bouges,
Rôdaient dans les brouillards et les prés … (Continuer)
Il est ainsi de pauvres coeurs
Avec, en eux, des lacs de pleurs,
Qui sont pâles, comme les pierres
D’un cimetière.
Il est ainsi de … (Continuer)
Laisser un CommentaireSi d’autres fleurs décorent la maison
Et la splendeur du paysage,
Les étangs purs luisent toujours dans le gazon,
Avec les grands yeux d’eau de … (Continuer)
Le premier arbre de l’allée ?
Il est parti, dites, vers où,
Avec son tronc qui bouge et son feuillage fou
Et la rage du … (Continuer)
Le gel durcit les eaux ; le vent blémit les nues.
A l’orient du pré, dans le sol rêche
Est là qui monte et grelotte, … (Continuer)
Parmi l’étang d’or sombre
Et les nénuphars blancs,
Un vol passant de hérons lents
Laisse tomber des ombres.
Elles s’ouvrent et se ferment sur l’eau… (Continuer)
Laisser un CommentaireDis-moi, ma simple et ma tranquille amie,
Dis, combien l’absence, même d’un jour,
Attriste et attise l’amour ,
Et le réveille, en ses brûlures endormies … (Continuer)
C’est un bazar, au bout des faubourgs rouges :
Etalages toujours montants, toujours accrus,
Tumulte et cris jetés, gestes vifs et bourrus
Et lettres d’or, … (Continuer)
Lys tranquille, Lys douce et lente
Dont le vent berce, aux bords, les herbes et les plantes,
Vous entourez nos champs et nos hameaux, làbas,… (Continuer)
Que tes yeux clairs, tes yeux d’été,
Me soient, sur terre,
Les images de la bonté.
Laissons nos âmes embrasées
Revêtir d’or chaque flamme de … (Continuer)