O race humaine aux destins d’or vouée,
Astu senti de quel travail formidable et battant,
Soudainement, depuis cent ans,
Ta force immense est secouée ?… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Émile Verhaeren (1855-1916), poète belge flamand d’expression française, né à Saint-Amand (Anvers), mort à Rouen. Découvrez son œuvre unique.
O race humaine aux destins d’or vouée,
Astu senti de quel travail formidable et battant,
Soudainement, depuis cent ans,
Ta force immense est secouée ?… (Continuer)
Mon rêve est embarqué sur une île flottante,
Les fils dorés des vents captent, en leurs réseaux,
Son aventure au loin sur la mer éclatante … (Continuer)
Hélas, depuis les jours des suprêmes combats,
Tes compagnes sont la frayeur et l’infortune ;
Tu n’as plus pour pays que des lambeaux de dunes… (Continuer)
Deux vieux marins des mer& du Nord
S’en revenaient, un soir d’automne,
De la Sicile et de ses îles souveraines,
Avec un peuple de Sirènes,… (Continuer)
Vers son manoir de marbre,
Qui domine les bois,
L’évêque en fer et en orfroi,
Le dimanche, s’en va,
Moment d’éclair et d’or, parmi les … (Continuer)
Quelqu’un m’avait prédit, qui tenait une épée
Et qui riait de mon orgueil stérilisé :
Tu seras nul, et pour ton âme inoccupée
L’avenir ne … (Continuer)
Oh ! ce bonheur
Si rare et si frêle parfois
Qu’il nous fait peur
Nous avons beau taire nos voix
Et nous faire comme une … (Continuer)
L’âge est venu, pas à pas, jour à jour,
Poser ses mains sur le front nu de notre amour
Et, de ses yeux moins vifs, … (Continuer)
Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte,
Si profonde qu’elle en est sainte
Et qu’à travers le corps même, l’amour soit clair … (Continuer)
Vers une lune toute grande,
Qui reluit dans un ciel d’hiver
Comme une patène d’or vert,
Les nuages vont à l’offrande.
Ils traversent le firmament,… (Continuer)
Laisser un CommentaireAutant que moi malade et veule, astu goûté
Quand ton être ployait sous les fièvres brandies,
Quand tu mâchais l’orviétan des maladies,
Le coupable conseil … (Continuer)
Les barques d’or du bel été
Qui partirent, folles d’espace,
S’en reviennent mornes et lasses
Des horizons ensanglantés.
A coups de rames monotones,
Elles s’avancent … (Continuer)
Oh ! laisse frapper à la porte
La main qui passe avec ses doigts futiles ;
Notre heure est si unique, et le reste qu’importe … (Continuer)
L’âge est venu, pas à pas, jour à jour,
Poser ses mains sur le front nu de notre amour
Et, de ses yeux moins vifs, … (Continuer)
Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre ;
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En … (Continuer)
Sonnet.
Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et … (Continuer)