Le soir tombe, la lune est d’or.
Avant la fin de la journée
Vat’en gaîment jusqu’au jardin
Cueillir avec tes douces mains
Les quelques fleurs … (Continuer)
Une sélection de poèmes d’Émile Verhaeren (1855-1916), poète belge flamand d’expression française, né à Saint-Amand (Anvers), mort à Rouen. Découvrez son œuvre unique.
Le soir tombe, la lune est d’or.
Avant la fin de la journée
Vat’en gaîment jusqu’au jardin
Cueillir avec tes douces mains
Les quelques fleurs … (Continuer)
Dans la clarté plénière et ses rayons soudains
Brûlant, jusques au coeur, les ramures profondes,
Femmes dont les corps nus brillent en ces jardins,
Vous … (Continuer)
Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme,
Où des plaques de fer claquent sous des hangars,
Où des voiles s’en vont, sans … (Continuer)
Les grand’routes tracent des croix
A l’infini, à travers bois ;
Les grand’routes tracent des croix lointaines
A l’infini, à travers plaines ;
Les grand’routes … (Continuer)
Brisezleur pattes et vertèbres,
Chassez les rats, les rats.
Et puis versez du froment noir,
Le soir,
Dans les ténèbres.
Jadis, lorsque mon coeur cassa,… (Continuer)
Laisser un CommentaireEt là, ce moine noir, que vêt un froc de deuil,
Construit, dans sa pensée, un monument d’orgueil.
Il le bâtit, tout seul, de ses … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’était en juin, dans le jardin,
C’était notre heure et notre jour ;
Et nos yeux regardaient, avec un tel amour,
Les choses,
Qu’il nous … (Continuer)
Le corps ployé sur ma fenêtre,
Les nerfs vibrants et sonores de bruit,
J’écoute avec ma fièvre et j’absorbe, en mon être,
Les tonnerres des … (Continuer)
(Les hôtes)
– Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,
Je frappe au seuil et à l’auvent,
Ouvrez, les gens, je suis le vent,
Qui s’habille … (Continuer)
Un vent rude soufflait par les azurs cendrés,
Quand du côté de l’aube, ouverte à l’avalanche,
L’horizon s’ébranla dans une charge blanche
Et dans un … (Continuer)
L’hiver, les chênes lourds et vieux, les chênes tors,
Geignant sous la tempête et projetant leurs branches
Comme de grands bras qui veulent fuir leur … (Continuer)
Tout seul,
Que le berce l’été, que l’agite l’hiver,
Que son tronc soit givré ou son branchage vert,
Toujours, au long des jours de tendresse … (Continuer)
Le printemps jeune et bénévole
Qui vêt le jardin de beauté
Elucide nos voix et nos paroles
Et les trempe dans sa limpidité.
La brise … (Continuer)
Laisser un CommentaireA Léon Cladel.
Le mouchoir sur la nuque et la jupe lâchée,
Dès l’aube, elle est venue au pacage, de loin ;
Mais sommeillante encore, … (Continuer)
Très doucement, plus doucement encore,
Berce ma tête entre tes bras,
Mon front fiévreux et mes yeux las ;
Très doucement, plus doucement encore.
Baise … (Continuer)
Comme des mains
Coupées,
Les feuilles choient sur les chemins,
Les prés et les cépées.
La vieille au mantelet de cotonnade,
Capuchon bas jusqu’au menton,… (Continuer)