Sur la route, près des labours,
Le forgeron énorme et gourd,
Depuis les temps déjà si vieux, que fument
Les émeutes du fer et des … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Émile Verhaeren (1855-1916), poète belge flamand d’expression française, né à Saint-Amand (Anvers), mort à Rouen. Découvrez son œuvre unique.
Sur la route, près des labours,
Le forgeron énorme et gourd,
Depuis les temps déjà si vieux, que fument
Les émeutes du fer et des … (Continuer)
L’ombre s’installe, avec brutalité ;
Mais les ciseaux de la lumière,
Au long des quais, coupent l’obscurité,
A coups menus, de réverbère en réverbère.
La … (Continuer)
Laisser un CommentaireEn ces heures de vice et de crime rigides,
Se rêve un meurtre ardent, que la nuit grandirait
De son orgueil plafond d’ébène et clous … (Continuer)
Dansez sur la berge, les flammes,
Comme de petites madames,
Comme de tristes petites madames.
Voici les soirs de la SaintJean
Au long du fleuve … (Continuer)
Le vieux meunier du moulin noir,
On l’enterra, l’hiver, un soir
De froid rugueux, de bise aiguë
En un terrain de cendre et de ciguës.… (Continuer)
Les jours d’hiver quand le froid serre
Le bourg, le clos, le bois, la fange,
Poteaux de haine et de misère,
Par l’infini de la … (Continuer)
La plaine, au loin, est uniforme et morne
Et l’étendue est vide et grise
Et Novembre qui se précise
Bat l’infini, d’une aile grise.
Sous … (Continuer)
Laisser un CommentaireA voir la ferme au loin monter avec ses toits,
Monter, avec sa tour et ses meules en dômes
Et ses greniers coiffés de tuiles … (Continuer)
Je t’apporte, ce soir, comme offrande, ma joie
D’avoir plongé mon corps dans l’or et dans la soie
Du vent joyeux et franc et du … (Continuer)
Près du fleuve roulant vers l’horizon ses ors
Et ses pourpres et ses vagues entrefrappées,
S’ouvre et rayonne, ainsi qu’un grand faisceau d’épées,
L’abside ardente … (Continuer)
Le monde est trépidant de trains et de navires.
De l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord,
Stridents et violents,
Ils vont et fuient ;… (Continuer)
Le crapaud noir sur le sol blanc
Me fixe indubitablement
Avec des yeux plus grands que n’est grande sa tête ;
Ce sont les yeux … (Continuer)
L’averse a sabré l’air de ses lames de grêle,
Et voici que le ciel luit comme un parvis bleu,
Et que c’est l’heure où meurt … (Continuer)
Un soir plein de pourpres et de fleuves vermeils
Pourrit, par audelà des plaines diminuées,
Et fortement, avec les poings de ses nuées,
Sur l’horizon … (Continuer)
L’ombre qui sous la lune
Tombait, longue et pâle, des dunes,
Longeait la grève et dentelait la mer.
De loin en loin, apparaissaient des phares… (Continuer)
Laisser un CommentaireOn trouve encor de grands moines que l’on croirait
Sortis de la nocturne horreur d’une forêt.
Ils vivent ignorés en de vieux monastères,
Au fond … (Continuer)