Quand celle j’oy parler qui pare nostre France,
Lors son riche propos j’admire en escoutant ;
Et puis s’elle se taist, j’admire bien autant
La … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Étienne de La Boétie (1530-1563), humaniste et juriste français né à Sarlat, auteur du célèbre Discours de la servitude volontaire.
Quand celle j’oy parler qui pare nostre France,
Lors son riche propos j’admire en escoutant ;
Et puis s’elle se taist, j’admire bien autant
La … (Continuer)
C’est Amour, c’est Amour, c’est luy seul, je le sens :
Mais le plus vif amour, la poison la plus forte
A qui onq pauvre … (Continuer)
J’estois prest d’encourir pour jamais quelque blasme,
De colere eschaufé, mon courage brusloit,
Ma fole voix au gré de ma fureur branloit,
Je despitois les … (Continuer)
C’estoit alors, quand, les chaleurs passees,
Le sale Automne aux cuves va foulant
Le raisin gras dessoubz le pied coulant,
Que mes douleurs furent encommencees.… (Continuer)
Ô coeur léger, ô courage mal seur,
Penses tu plus que souffrir je te puisse ?
Ô bonté creuze, ô couverte malice,
Traitre beauté, venimeuse … (Continuer)
J’ay fait preuve des deux, meshuy je le puis dire :
Sois je pres, sois je loing, tant mal traicté je suis,
Que choisir le … (Continuer)
Un Lundy fut le jour de la grande journee
Que l’Amour me livra : ce jour il fut vainqueur
Ce jour il se fit maistre … (Continuer)
Où qu’aille le Soleil, il ne voit terre aucune,
Où les maulx que tu fais ne te facent nommer.
Mais de toy icy bas qu’en … (Continuer)
Ores je te veux faire un solennel serment,
Non serment qui m’oblige à t’aimer d’avantage,
Car meshuy je ne puis ; mais un vray tesmoignage… (Continuer)
Si onc j’eus droit, or j’en ay de me plaindre :
Car qui voudroit que je fusse content
Estant loing d’elle ? Et je ne … (Continuer)
Ô, entre tes beautez, que ta constance est belle !
C’est ce coeur asseuré, ce courage constant,
C’est, parmy tes vertus, ce que l’on prise … (Continuer)
Tu m’as rendu la veuë, Amour, je le confesse.
De grace que c’estoit à peine je sçavoy,
Et or toute la grace en un monceau … (Continuer)
Amour, lors que premier ma franchise fut morte,
Combien j’avois perdu encor je ne sçavoy,
Et ne m’advisoy pas, mal sage, que j’avoy
Espousé pour … (Continuer)
Jà reluisoit la benoiste journee
Que la nature au monde te devoit,
Quand des thresors qu’elle te reservoit
Sa grande clef te feust abandonnee.
Tu … (Continuer)
Laisser un CommentaireReproche moy maintenant, je le veux,
Si oncq de toy j’ay eu faveur aucune,
Traistre, legere, inconstance fortune.
Reproche moi hardiment, si tu peux.
Depuis … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe tremblois devant elle, et attendois, transi,
Pour venger mon forfaict quelque juste sentence,
A moi mesme consent du poids de mon offence,
Lors qu’elle … (Continuer)