N’ayez plus, mes amis, n’ayez plus ceste envie
Que je cesse d’aimer ; laissés moi, obstiné,
Vivre et mourir ainsi, puisqu’il est ordonné :
Mon … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Étienne de La Boétie (1530-1563), humaniste et juriste français né à Sarlat, auteur du célèbre Discours de la servitude volontaire.
N’ayez plus, mes amis, n’ayez plus ceste envie
Que je cesse d’aimer ; laissés moi, obstiné,
Vivre et mourir ainsi, puisqu’il est ordonné :
Mon … (Continuer)
Ce dict maint un de moy : ‘ De quoy se plaint il tant,
Perdant ses ans meilleurs, en chose si legiere ?
Qu’a il … (Continuer)
Au milieu des chaleurs de Juillet l’alteré,
Du nom de Marguerite une feste est chomee,
Une feste à bon droit de moy tant estimee :… (Continuer)
‘Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta constance :
Ne sois point las d’aimer, et sois seur que le jour,
Que mourant je lairray … (Continuer)
Quand viendra ce jour là, que ton nom au vray passe
Par France dans mes vers ? combien et quantes fois
S’en empresse mon coeur, … (Continuer)
Si contre Amour je n’ay autre deffence,
Je m’en plaindray, mes vers le maudiront,
Et apres moy les roches rediront
Le tort qu’il faict à … (Continuer)
J’ay tant vescu, chetif, en ma langueur,
Qu’or j’ay veu rompre, et suis encor en vie.
Mon esperance avant mes yeulx ravie,
Contre l’escueil de … (Continuer)
Helas ! combien de jours, helas ! combien de nuicts
J’ay vescu loing du lieu, où mon cueur fait demeure !
C’est le vingtiesme jour … (Continuer)
Je voy bien, ma Dourdouigne, encor humble tu vas :
De te monstrer Gasconne, en France, tu as honte.
Si du ruisseau de Sorgue on … (Continuer)
Toy qui oys mes souspirs, ne me sois rigoureux,
Si mes larmes à part, toutes mienes, je verse,
Si mon amour ne suit en sa … (Continuer)
Quoy ? qu’est ce ? ô vans, ô nuës, ô l’orage !
A point nommé, quand moy d’elle aprochant,
Les bois, les monts, les baisses … (Continuer)
Enfant aveugle, nain, qui n’as autre prouësse,
Sinon en trahison quelque flesche tirer,
Qui n’as autre plaisir sinon de deschirer
En cent pieces les coeurs … (Continuer)
Quand j’ose voir Madame, Amour guerre me livre,
Et se pique à bon droit que je vay follement
Le cercher en son regne ; et … (Continuer)
J’ay un Livre Thuscan, dont la tranche est garnie
Richement d’or battu de l’une et l’autre part ;
Le dessus reluit d’or ; et au … (Continuer)
Ô qui a jamais veu une barquette telle,
Que celle où ma maistresse est conduitte sur l’eau ?
L’eau tremble, et s’esforçant sous se riche … (Continuer)
Ô l’ai je dict ? helas ! l’ai je songé ?
Ou si, pour vrai, j’ai dict blaspheme telle ?
Ça, faulce langue, il faut … (Continuer)