Catégorie : Etienne Durand

Geler dedans les feux, et brûler dans la glace,
Ne pouvoir à mes yeux accorder le sommeil,
Vivre de désespoir attendant le cercueil,
Effroyable porter … (Continuer)

Ombres qui dans l’horreur de vos nuits éternelles
Gémissez sans repos vos fautes criminelles,
Quittez pour un petit vos manoirs gémissants,
Et venez assurer qu’en … (Continuer)

Je voudrais bien être vent quelquefois
Pour me jouer aux cheveux d’Uranie,
Puis être poudre aussitôt je voudrais,
Quand elle tombe en sa gorge polie.… (Continuer)

Ô bois qui du soleil accusez l’impuissance,
Recevant de ses traits la chaude violence
Sans en être percé,
Que n’aije comme vous fortifié mon âme… (Continuer)

En vain par les destin, redoutables enfers,
Vos cachots sont remplis de supplices divers
Pour punir les forfaits des criminelles âmes,
Étant comme elles sont … (Continuer)

C’est assez soupirer pour un sujet pipeur
Qui tourne à mon malheur ses amours en coutume,
Pour aimer plus longtemps cette légère humeur
Il me … (Continuer)

Pourquoi pour mon malheur eusje l’oeil si léger ?
Pourquoi le sens si prompt, et l’esprit si fragile,
Que de voir, que d’aimer, et que … (Continuer)

J’ai passé maintes nuits à me plaire en ces larmes,
Ne trouvant rien plus doux ni plus délicieux,
Pendant qu’Amour faisait la garde avec ses … (Continuer)

Voici des vers mourants et des plaintes de cygne
Qui sont de mon trépas et la borne et le signe,
Un cri de Philomèle, un … (Continuer)

Esprit des beauxesprits, vagabonde Inconstance,
Qu’Éole roi des vents avec l’onde conçut
Pour être de ce monde une seconde essence,
Reçois ces vers sacrés à … (Continuer)

Dieux, que le songe fait de travaux ressentir !
J’ai cru voir en dormant un jardin plein de roses,
Qui n’étaient point si tôt apparemment … (Continuer)