Catégorie : Etienne Jodelle

En tous maux que peut faire un amoureux orage
Pleuvoir dessus ma tête, il me plaît d’assurer
Et séréner mon front, et sans deuil mesurer… (Continuer)

Vous, ô Dieux, qui à vous presque égalé m’avez,
Et qu’on feint comme moy serfs de la Cyprienne :
Et vous doctes amans, qui d’ardeur … (Continuer)

Mesme effect qu’ont les vents enclos dessous la terre
Qui d’un coup ennemy causent le tremblement
Dont on voit renverser jusques au fondement
Tant de … (Continuer)

Tu sçais, o vaine Muse, o Muse solitaire
Maintenant avec moy, que ton chant qui n’a rien
De vulgaire, ne plaist non plus qu’un chant … (Continuer)

Combien de fois mes vers ontils doré
Ces cheveux noirs dignes d’une Meduse ?
Combien de fois ce teint noir qui m’amuse,
Ayje de lis … (Continuer)

Ô traistres vers, trop traistres contre moy,
Qui souffle en vous une immortelle vie,
Vous m’apastez et croissez mon envie,
Me déguisant tout ce que … (Continuer)

Je me trouve et me pers, je m’asseure et m’effroye
En ma mort je revis je vois sans penser voir,
Car tu as d’éclairer et … (Continuer)

Passant dernièrement des Alpes au travers
(J’entens ces Alpes haults, dont les roches cornues
Paroissent en hauteur outrepasser les nues)
Lors qu’ils estoient encor’ de … (Continuer)

Des astres, des forêts, et d’Achéron l’honneur,
Diane au monde haut, moyen et bas préside,
Et ses chevaux, ses chiens, ses Euménides guide,
Pour éclairer, … (Continuer)

Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage
Afflige, brûle, étonne et saccage mes sens ?
Ah ! c’est pour ne pouvoir en l’ardeur que … (Continuer)

Je m’étoy retiré du peuple, et solitaire
Je tachoy tous les jours de jouir sainctement
Des celestes vertus, que jadis justement
Jupiter retira des yeux … (Continuer)

Plutôt la mort me vienne dévorer,
Et engloutir dans l’abîme profonde
Du gouffre obscur de l’oblivieuse onde,
Qu’autre que toi, l’on me voit adorer.

Mon … (Continuer)

Quand ton nom je veux faire aux effets rencontrer
De la soeur de Phébus, qui chaste, et chasseresse
Est tant au ciel qu’en terre, et … (Continuer)

Quelque lieu, quelque amour, quelque loi qui t’absente,
Et ta déité tâche ôter de devant moi,
Quelque oubli qui, contraint de lieu, d’amour, de loi,… (Continuer)

Je meure si jamais j’adore plus tes yeux,
Cruelle dédaigneuse, et superbe Maistresse,
Si jamais plus, menteur, je fais une Déesse
D’un subject ennemy de … (Continuer)

Ou soit que la clairté du soleil radieux
Reluise dessus nous, ou soit que la nuict sombre
Luy efface son jour, et de son obscur … (Continuer)