Oui, j’en atteste la nuit sombre
Confidente de nos plaisirs,
Et qui verra toujours son ombre
Disparaître avant mes désirs ;
J’atteste l’étoile amoureuse
Qui … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes d’Évariste de Parny (1753-1814), poète romantique né à La Réunion, célèbre pour ses élégies passionnées composées à Paris entre 1778-1814.
Oui, j’en atteste la nuit sombre
Confidente de nos plaisirs,
Et qui verra toujours son ombre
Disparaître avant mes désirs ;
J’atteste l’étoile amoureuse
Qui … (Continuer)
À Éléonore.
Enfin, ma chère Éléonore,
Tu l’as connu ce péché si charmant,
Que tu craignais, même en le désirant ;
En le goûtant, tu … (Continuer)
Le sommeil a touché ses yeux ;
Sous des pavots délicieux
Ils se ferment, et son coeur veille.
A l’erreur ses sens sont livrés.
Sur … (Continuer)
Je vais la voir, la presser dans mes bras.
Mon cœur ému palpite avec vitesse ;
Des voluptés je sens déjà l’ivresse ;
Et le … (Continuer)
Tu l’as connu, ma chère Éléonore
Ce doux plaisir, ce péché si charmant,
Que tu craignais, même en le désirant ;
En le goûtant, tu … (Continuer)
Sur cette fougère où nous sommes,
Six fois, durant le même jour,
Je fus le plus heureux des hommes.
Nous étions seuls avec l’amour.
Sur … (Continuer)
Élégie II.
C’en est donc fait ! par des tyrans cruels,
Malgré ses pleurs à l’autel entraînée,
Elle a subi le joug de l’hyménée.
Elle … (Continuer)
Ah ! si jamais on aima sur la terre,
Si d’un mortel on vit les dieux jaloux,
C’est dans le temps où, crédule et sincère, … (Continuer)
Tableau II.
Quand on aime bien, l’on oublie
Ces frivoles ménagements
Que la raison ou la folie
Oppose au bonheur des amants.
On ne dit … (Continuer)
D’un air languissant et rêveur
Justine a repris son ouvrage ;
Elle brode ; mais le bonheur
Laissa sur son joli visage
L’étonnement et la … (Continuer)
De mes pensers confidente chérie,
Toi, dont les chants faciles et flatteurs
Viennent parfois suspendre les douleurs
Dont les Amours ont parsemé ma vie,
Lyre … (Continuer)
Toujours le malheureux t’appelle,
Ô nuit, favorable aux chagrins !
Viens donc, et, porte sur ton aile
L’oubli des perfides humains.
Voile ma douleur solitaire … (Continuer)
Aimer à treize ans, dites-vous,
C’est trop tôt : eh, qu’importe l’âge ?
Avez-vous besoin d’être sage
Pour goûter le plaisir des fous ?
Ne … (Continuer)
Élégie I.
Du plus malheureux des amants
Elle avait essuyé les larmes,
Sur la foi des nouveaux serments
Ma tendresse était sans alarmes ;
J’en … (Continuer)
Solitude heureuse et champêtre,
Séjour du repos le plus doux,
La raison me ramène à vous ;
Recevez enfin votre maître.
Je suis libre ; … (Continuer)
Ô ciel ! après huit jours d’absence,
Après huit siècles de désirs,
J’arrive, et ta froide prudence
Recule l’instant des plaisirs
Promis à mon impatience … (Continuer)