Élégie VII.
Il faut tout perdre, il faut vous obéir.
Je vous les rends ces lettres indiscrètes,
De votre cœur éloquents interprètes,
Et que le … (Continuer)
Une sélection de poèmes d’Évariste de Parny (1753-1814), poète romantique né à La Réunion, célèbre pour ses élégies passionnées composées à Paris entre 1778-1814.
Élégie VII.
Il faut tout perdre, il faut vous obéir.
Je vous les rends ces lettres indiscrètes,
De votre cœur éloquents interprètes,
Et que le … (Continuer)
Tableau IV.
Justine reçoit son ami
Dans un cabinet solitaire.
Sans doute il sera téméraire ?
Oui, mais seulement à demi :
On jouit alors … (Continuer)
Tableau VI.
Dans cette alcôve solitaire
Sans doute habite le repos :
Voyons. Mais ces doubles rideaux
Semblent fermés par le mystère ;
Et ces … (Continuer)
Ils ne sont plus ces jours délicieux,
Où mon amour respectueux et tendre
À votre cœur savait se faire entendre,
Où vous m’aimiez, où nous … (Continuer)
Ô la plus belle des maîtresses,
Fuyons dans nos plaisirs la lumière et le bruit ;
Ne disons point au jour les secrets de la … (Continuer)
Tableau IX.
Justine est seule et gémissante,
Et mes yeux avec intérêt
La suivent dans ce lieu secret
Où sa chute fut si touchante.
D’abord … (Continuer)
Voici le cabinet charmant
Où les Grâces font leur toilette.
Dans cette amoureuse retraite
J’éprouve un doux saisissement.
Tout m’y rappelle ma maîtresse,
Tout m’y … (Continuer)
Séjour triste, asile champêtre,
Qu’un charme embellit à mes yeux,
Je vous fuis, pour jamais peut-être !
Recevez mes derniers adieux.
En vous quittant, mon … (Continuer)
Laisser un CommentaireOui, pour jamais
Chassons l’image
De la volage
Que j’adorais.
À l’infidèle
Cachons nos pleurs ;
Aimons ailleurs ;
Trompons comme elle.
De sa beauté … (Continuer)
Tableau V.
Ah ! Justine, qu’avez-vous fait ?
Quel nouveau trouble et quelle ivresse !
Quoi ! cette extase enchanteresse
D’un simple baiser est l’effet … (Continuer)
Quoi ! tu gémis d’une inconstance ?
Tu pleures, nouveau Céladon ?
Ah ! le trouble de ta raison
Fait honte à ton expérience.
Es-tu … (Continuer)
À Euphrosine.
Vous m’amusez par des caresses,
Vous promettez incessamment,
Et le Zéphir, en se jouant,
Emporte vos vaines promesses.
Demain, dites-vous tous les jours … (Continuer)
Au sein d’un asile champêtre
Où Damis trouvait le repos,
Le plus paisible des ruisseaux,
Parmi les fleurs qu’il faisait naître,
Roulait nonchalamment ses flots. … (Continuer)
Tableau I.
C’est l’âge qui touche à l’enfance,
C’est Justine, c’est la candeur.
Déjà l’amour parle à son cœur :
Crédule comme l’innocence,
Elle écoute … (Continuer)
Croyez-moi, l’autre monde est un monde inconnu,
Où s’égare notre pensée.
D’y voyager sans fruit la mienne s’est lassée :
Pour toujours j’en suis revenu.… (Continuer)