Catégorie : Flaminio De Birague

Vous qui habitez l’Orque noir,
Laissez votre horrible manoir,
Sortez de la grotte avernale,
Et venez tous ici haut voir
Ma peine qui n’a point … (Continuer)

Hôte mélancolique
Des tombeaux et des croix,
J’errerai fantastique
Aux effroyables bois,
Compagnon des forêts
Et des démons secrets.

Les rochers solitaires,
Oreillés à mes … (Continuer)

Par le milieu des déserts écartés,
Dans la frayeur des antres plus sauvages,
Et sur le bord des plus lointains rivages,
Je fuis les lieux … (Continuer)

Que me sert de verser deux ruisseaux de mes yeux,
Si je ne puis caver le roc de son courage ?
Hélas, je connais bien … (Continuer)

Tous ces oiseaux qui sous la nuit obscure
D’un triste vol se plaignent lentement
Ne sont témoins du doux commencement
De mon amour sainte, loyale … (Continuer)

J’aime si hautement que je n’ose nommer
La divine beauté reine de mon courage,
De peur que le vulgaire ignorant et volage
De ma témérité … (Continuer)

Je sens déjà saillir de toute fosse obscure
Mille fiers animaux goulûment animés
Qui à me dévorer mettront toute leur cure
Quand mes esprits vitaux … (Continuer)

Désespéré, chétif, du repos de ma vie,
Je chemine à grands pas au sentier douloureux
De l’Orque épouvantable, où le sort rigoureux
Avait dès le … (Continuer)

Renais, renais encor, Méduse monstrueuse,
Et transforme en rocher par ton hideux regard
Ce mien corps transpercé de maint amoureux dard,
Comme sous forme humaine … (Continuer)

Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière,
Et m’envoyent au creux des enfers pleins d’horreur
Éprouver de Pluton l’effroyable terreur,
Et ouïr de Minos … (Continuer)

Madame, si tu veux me prêter ton oreille,
Pour toi je me ferai prophète véritier,
Mordillant un rameau du poenien laurier,
Et de tes trois … (Continuer)

Ma vie est un Enfer plein d’ennuis et de peines,
Mes tourments outrageux sont les fouets punisseurs,
Et mes soucis mordants les serpents meurtrisseurs
Qui … (Continuer)

Qui veut voir icibas un Astre reluisant,
Et s’égayer au joug d’une douce misère,
Voye mon beau Phénix, la réserve plus chère
Qu’eut de mille … (Continuer)

C’était au jour piteux que la troupe sacrée
Des morts en JésusChrist avait trêve et repos,
Gisant sous la froideur du cercueil en dépôt,
Quand … (Continuer)

Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles
Que je fais retentir de mes chants languissants,
Antres qui répondez à mes tristes accents,
Quand vous oyez … (Continuer)

Sus, gants, allez couvrir la main gentille et belle
De cellelà qui est cause de ma douleur,
Défendezla du vent, du froid, de la chaleur,… (Continuer)