Avant que nous rentrions, nous promenâmes.
Il me semblait que nous tenions un bouquet d’âmes,
et nous disions des mots qui nous faisaient nous taire.… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Francis Jammes (1868-1938), poète français né à Tournay. Découvrez l’œuvre de cet auteur qui débuta sa carrière poétique à 20 ans à Hasparren, après son échec au bac.
Avant que nous rentrions, nous promenâmes.
Il me semblait que nous tenions un bouquet d’âmes,
et nous disions des mots qui nous faisaient nous taire.… (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Henri Ghéon.
Le vent triste souffle dans le parc,
comme dans un livre que je lus enfant,
où une écolière perdue était hagarde.
Le … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa maison serait pleine de roses et de guêpes.
On y entendrait, l’après-midi, sonner les vêpres ;
et les raisins couleurs de pierre transparente
sembleraient … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Mademoiselle M. R.
On dit qu’à Noël, dans les étables, à minuit,
l’âne et le bœuf, dans l’ombre pieuse, causent.
Je le crois. Pourquoi … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’écris dans un vieux kiosque si touffu
qu’il en est humide et, comme un Chinois,
j’écoute l’eau du bassin et la voix
d’un oiseau — … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa poussière des tamis chante au soleil et vole.
Mets ton épaule et tes cheveux sur mon épaule
et mes cheveux. L’air est comme l’eau, … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’était à la fin d’une journée bleue, tiède et claire.
Un piano chantait dans ces quartiers blancs et neufs
où les lauriers, les grilles, les … (Continuer)
Laisser un CommentaireVoici les mois d’automne et les cailles graisseuses
s’en vont, et le râle aux prairies pluvieuses
cherche, comme en coulant, les minces escargots.
Il y … (Continuer)
Laisser un CommentaireDeux ancolies se balançaient sur la colline.
Et l’ancolie disait à sa sœur l’ancolie :
Je tremble devant toi et demeure confuse.
Et l’autre répondait … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Charles de Bordeu
L’âne était petit et plein de pluie et tirait
la charrette qui avait passé la forêt.
La femme, sa petite fille, … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe le trouvai assis près des étoffes bleues et crues
dont il faisait le commerce pour le Sénégal.
L’été chaud était frais parce que dans … (Continuer)
Laisser un Commentaire… C’est un coq dont le cri taille à coups de ciseaux
l’azur net qui s’aiguise au tranchant du coteau.
Mais je veux autre chose … (Continuer)
Elle avait emporté des brassées de lilas.
Et, comme elle partait couverte de printemps,
elle était comme un lys qu’un pollen ravissant
aurait poudré. Son … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Eugène Carrière.
Voici le grand azur qui inonde la petite ville.
Les paysans sont arrivés pour le marché.
Des petits enfants ont des bas … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Paul Claudel.
Le mois de Septembre, expliquent les savants
qui ont des bonnets carrés pour voir s’il fait du vent,
est soumis au régime … (Continuer)
Laisser un CommentaireLaisse les nuages blancs passer au soleil.
Il n’y a ici que toi, la terre et le ciel.
Ne pense à presque rien. Douces comme … (Continuer)
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