Si tu pouvais savoir toute la tristesse
qui est au fond de mon cœur, tu la comparerais
aux larmes d’une pauvre mère bien malade,
à … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Francis Jammes (1868-1938), poète français né à Tournay. Découvrez l’œuvre de cet auteur qui débuta sa carrière poétique à 20 ans à Hasparren, après son échec au bac.
Si tu pouvais savoir toute la tristesse
qui est au fond de mon cœur, tu la comparerais
aux larmes d’une pauvre mère bien malade,
à … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand dans le brouillard qui faisait luire la boue
où nageaient les lumières des grands magasins,
je m’arrêtais en face des tuyaux de zinc
de … (Continuer)
Laisser un CommentaireTristesse ! Que ce cœur qui veut tout, ne veut rien…
que le chant de l’oiseau et l’amitié du chien.
Il ne possède rien, même … (Continuer)
Laisser un CommentaireQue je t’aime, ô amie, toi qui as dans le sang
le sang de tes parentes qui vinrent d’Orient.
Tu es pareille à celles qui, … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand verrai-je les îles où furent des parents ?
Le soir, devant la porte et devant l’océan
on fumait des cigares en habit bleu barbeau.… (Continuer)
Laisser un CommentaireIl y a par là un vieux château triste et gris
comme mon cœur, où quand il tombe de la pluie
dans la cour abandonnée … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Mademoiselle M. R.
C’était affreux ce pauvre petit veau qu’on traînait
tout à l’heure à l’abattoir et qui résistait,
et qui essayait de lécher … (Continuer)
La paix est dans le bois silencieux et sur
les feuilles en sabre qui coupent l’eau qui coule,
l’eau reflète, comme en un sommeil, l’azur… (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ toi, Rose moussue et blonde, à tes oreilles,
Que mes vers chantent comme un murmure d’abeilles.
Que mon regard, vers toi glisse comme la … (Continuer)
J’aime dans le temps Clara d’Ellébeuse,
l’écolière des anciens pensionnats,
qui allait, les soirs chauds, sous les tilleuls
lire les magazines d’autrefois.
Je n’aime qu’elle, … (Continuer)
La poussière froide tourne et fait voler des papiers,
et le vent gratte la terre ainsi qu’un balai qui racle,
et les chevaux ont froid … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe crève de pitié, d’aimer et de sourire :
mais, sourire, ne m’est pas toujours possible,
et ce petit chat m’a rempli d’une tristesse grise.… (Continuer)
Avec les pistolets aux fontes,
il monte, il monte, il monte, il monte,
monte la côte de la route,
le soir dans la campagne rousse.… (Continuer)
Laisser un CommentaireComme un insecte, la faucheuse mécanique
parcourt le foin. Son cliquetis irrégulier
semble accroître la torpeur qui se communique
à la vigne et à l’horloge … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe sais que tu es pauvre :
tes robes sont modestes.
Mine douce, il me reste
ma douleur : je te l’offre.
Mais tu es … (Continuer)
Elle était descendue au bas de la prairie,
et, comme la prairie était toute fleurie
de plantes dont la tige aime à pousser dans l’eau,… (Continuer)
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