Le pauvre pion doux si sale m’a dit : j’ai
Bien mal aux yeux et le bras droit paralysé.
Bien sûr que le pauvre diable … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Francis Jammes (1868-1938), poète français né à Tournay. Découvrez l’œuvre de cet auteur qui débuta sa carrière poétique à 20 ans à Hasparren, après son échec au bac.
Le pauvre pion doux si sale m’a dit : j’ai
Bien mal aux yeux et le bras droit paralysé.
Bien sûr que le pauvre diable … (Continuer)
Dans la pâleur embaumée de ce soleil fou,
la chapelle des champs, vêtue d’un petit bois,
enferme le mystère de clarté et de joie.
Son … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ André Gide.
Dans la grange, sur le sol dur, bossué, battu,
le char dormait avec des rameaux de chêne cassés
dans les joints de … (Continuer)
Laisser un CommentaireViens, je te mettrai des boucles d’oreilles
de cerises
et je te montrerai les longues treilles
où volent des merles bleus et des grives.
Viens, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes dimanches, les bois sont aux vêpres.
Dansera-t-on sous les hêtres ?
Je ne sais… Qu’est-ce que je sais ?
Une feuille tombe de la … (Continuer)
Laisser un CommentaireVieille marine. Enseigne noir galonné d’or
qui allais observer le passage de Vénus
et qui mettais la fille du planteur nue,
dans l’habitation basse, par … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’allai à Lourdes par le chemin de fer,
le long du gave qui est bleu comme l’air.
Au soleil les montagnes semblaient d’étain.
Et l’on … (Continuer)
Laisser un CommentaireToi, lasse en ton printemps de n’avoir pas aimé,
Gamine au doux profil de vierge du Corrège.
Tu pleures la saison des amandiers en neige… (Continuer)
Laisser un CommentaireJe m’embête ; cueillez-moi des jeunes filles
et des iris bleus à l’ombre des charmilles
où les papillons bleus dansent à midi,
parce que je … (Continuer)
Laisser un CommentaireI
La gomme coule en larmes d’or des cerisiers.
Cette journée, ô ma chérie, est tropicale :
Endors-toi donc dans le parterre où la cigale… (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’ai une pipe en bois, noire et ronde comme le sein
d’une petite négresse dont j’ai vu le dessin
dans un livre intéressant où elle … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’ai fumé ma pipe en terre et j’ai vu les bœufs,
avec la barre au front et le museau morveux,
résister aux paysans qui leur … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Raymond Bonheur.
On m’éreinte dans le Musée des familles,
moi qui chante les anciens magazines
et les rires charmants des jeunes filles
qui le … (Continuer)
Laisser un CommentaireNous nous aimerons tant que nous tairons nos mots,
en nous tendant la main, quand nous nous reverrons.
Vous serez ombragée par d’anciens rameaux
sur … (Continuer)
Laisser un CommentaireCette nouvelle m’arrive à la Fête-Dieu.
Jeanne, c’est l’époque où les blés sont bleus,
Jeanne, les petites filles douces à faire pleurer se préparent
à … (Continuer)
Laisser un Commentaire8 juillet 1894
Dimanche, Sainte Virginie
LE CALENDRIER.
C’est aujourd’hui la fête de Virginie…
Tu étais nue sous ta robe de mousseline.
Tu mangeais de … (Continuer)
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