Après ces cinq longs mois que j’ai passés loin d’elle,
J’interroge mon cœur ; il est resté fidèle.
En Mai, dans la jeunesse exquise du … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de François Coppée (1842-1908), poète parisien des scènes de rue et du peuple. Découvrez l’œuvre intimiste de ce dramaturge qui célèbre la vie des humbles dans le Paris du 19e siècle.
Après ces cinq longs mois que j’ai passés loin d’elle,
J’interroge mon cœur ; il est resté fidèle.
En Mai, dans la jeunesse exquise du … (Continuer)
Laisser un CommentaireDevant le pur, devant le vaste ciel du soir,
Où scintillaient déjà quelques étoiles pâles,
Sur la terrasse, avec des fichus et des châles,
Toute … (Continuer)
Vous aurez beau faire et beau dire.
L’oubli me serait odieux ;
Et je vois toujours son sourire
Des adieux.
Vous aurez beau dire et … (Continuer)
Laisser un CommentaireIl a neigé la veille et, tout le jour, il gèle.
Le toit, les ornements de fer et la margelle
Du puits, le haut des … (Continuer)
Dans les nuits d’automne, errant par la ville,
Je regarde au ciel avec mon désir,
Car si, dans le temps qu’une étoile file,
On forme … (Continuer)
C’est régate à Joinville. On tire le pétard.
Les cinq canots, deux en avant, trois en retard,
Partent, et de soleil la rivière est criblée.… (Continuer)
Pâle sous la céruse et les cheveux trop noirs,
L’illustre premier rôle encor jeune aux chandelles,
L’homme à femmes, malgré son âge adoré d’elles,
Obtient, … (Continuer)
Fléau rapide et qui dévore,
La bataille a passé par là,
Et la vieille maison brûla ;
Regardez, cela fume encore.
Quelques images d’Épinal,
Un … (Continuer)
Sous l’œil de la louve d’airain,
Ne t’endors pas indifférente.
Ranime la flamme mourante,
Vestale, songe au feu divin.
Car, s’il devait s’éteindre enfin,
Rome … (Continuer)
Vous êtes dans le vrai, canotiers, calicots !
Pour voir des boutons d’or et des coquelicots,
Vous partez, le dimanche, et remplissez les gares
De … (Continuer)
Les deux sœurs étaient là, les bras entrelacés,
Debout devant la vieille aux regards fatidiques.
Qui tournait lentement de ses vieux doigts lassés
Sur un … (Continuer)
Hélas ! dis-tu, la froide neige
Recouvre le sol et les eaux ;
Si le bon Dieu ne les protège,
Le printemps n’aura plus d’oiseaux … (Continuer)
Parfois un caprice te prend,
Méchante amie, et tu me boudes,
Et sur le balcon tu t’accoudes
Malgré l’eau qui tombe à torrent.
Mais, vois-tu … (Continuer)
Laisser un CommentaireElle sait que l’attente est un cruel supplice,
Qu’il doit souffrir déjà, qu’il faut qu’elle accomplisse
Le serment qu’elle a fait d’être là, vers midi.… (Continuer)
Prisonnier d’un bureau, je connais le plaisir
De goûter, tous les soirs, un moment de loisir.
Je rentre lentement chez moi, je me délasse
Aux … (Continuer)
Ô mon cœur, es-tu donc si débile et si lâche,
Et serais-tu pareil au forçat qu’on relâche
Et qui boite toujours de son boulet traîné … (Continuer)