Vous portez, mon bel officier,
Avec une grâce parfaite,
Votre sabre à garde d’acier ;
Mais je songe à notre défaite.
Cette pelisse de drap … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de François Coppée (1842-1908), poète parisien des scènes de rue et du peuple. Découvrez l’œuvre intimiste de ce dramaturge qui célèbre la vie des humbles dans le Paris du 19e siècle.
Vous portez, mon bel officier,
Avec une grâce parfaite,
Votre sabre à garde d’acier ;
Mais je songe à notre défaite.
Cette pelisse de drap … (Continuer)
Laisser un CommentaireA la princesse D…..
C’est un parc scandinave, aux sapins toujours verts,
Où le vent automnal courbe les fleurs d’hivers
Dans les vases de marbre … (Continuer)
Après avoir blanchi sous un grimoire antique,
Près du creuset, bravant fagots et Montfaucon,
Sans avoir trouvé l’or ni le basilicon,
L’ancien souffleur mourait, pauvre … (Continuer)
Sur la route en linceul changée
Par deux longs mois de vent du nord,
La petite passe, chargée
De son lourd fagot de bois mort.… (Continuer)
Bonjour, lecteurs. On me propose
Et j’accepte, – oh ! les étourdis !
De vous parler tous les lundis
Et même pas toujours en prose.… (Continuer)
A Paris, en été, les soirs sont étouffants.
Et moi, noir promeneur qu’évitent les enfants,
Qui fuis la joie et fais, en flânant, bien des … (Continuer)
Je suis ton vieux parent et je sais ton histoire ;
Je te vis naître, Annette, et je te vis grandir.
Te voilà mariée, et … (Continuer)
Bon Suisse expatrié, la tristesse te gagne,
Loin de ton Alpe blanche aux éternels hivers ;
Et tu songes alors aux prés de fleurs couverts,… (Continuer)
I
Quand ils vinrent louer deux chambres au cinquième,
Le portier, d’un coup d’œil plein d’un mépris suprême,
Comprit tout et conclut : – C’est … (Continuer)
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
Et, devant vos troupes légères… (Continuer)
Laisser un CommentaireEn vain je cherche un mot charmant qui vous désigne,
Un mot qui réunisse en sa simplicité
Votre blanche jeunesse et votre pureté ;
Aucun … (Continuer)
Le ciel flambe et la terre fume,
La caille frémit dans le blé ;
Et, par un spleen lourd accablé,
Je dévore mon amertume.
Sous … (Continuer)
Laisser un CommentaireHier, j’ai surpris l’aurore à son premier éveil,
Quand le nid est muet encore sur la branche.
Là-haut, le sombre azur. Plus bas, la brume … (Continuer)
Pleins de corbeaux et d’angélus,
Les clochers dont le doigt de pierre
Montrait sa route à la prière,
N’avaient que cent mètres au plus.
Des … (Continuer)
Laisser un CommentaireSur le balcon de fer du noir donjon de Loches,
Monseigneur le dauphin Charles de France, en deuil,
Dominant la Touraine immense d’un coup d’œil,… (Continuer)
J’ai fait ce rêve. J’étais mort.
Une voix dit : — Ton âme impie,
En un très-misérable fort,
Va revivre afin qu’elle expie.
Dans le … (Continuer)
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