À Emmanuel des Essarts.
Marquise, vous souvenezvous
Du menuet que nous dansâmes ?
Il était discret, noble et doux,
Comme l’accord de nos deux âmes.… (Continuer)
Une sélection de poèmes de François Coppée (1842-1908), poète parisien des scènes de rue et du peuple. Découvrez l’œuvre intimiste de ce dramaturge qui célèbre la vie des humbles dans le Paris du 19e siècle.
À Emmanuel des Essarts.
Marquise, vous souvenezvous
Du menuet que nous dansâmes ?
Il était discret, noble et doux,
Comme l’accord de nos deux âmes.… (Continuer)
Centenaires, la chaîne à la patte, en plumages
Somptueux, ils sont là, du matin jusqu’au soir,
Et piétinent, d’un air important, leur perchoir,
En rabâchant … (Continuer)
Mon rêve, par l’amour redevenu chrétien,
T’évoque à ses côtés, ô doux ange gardien,
Divin et pur esprit, compagnon invisible
Qui veilles sur cette âme … (Continuer)
Le cheval qu’a jadis réformé la remonte
Est là, près du trottoir du long faubourg qui monte,
Pour qu’on l’attelle en flèche au prochain omnibus.… (Continuer)
S’il est vrai que ce monde est pour l’homme un exil
Où, ployant sous le faix du labeur dur & vil,
Il expie en pleurant … (Continuer)
Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,
Sur ta tige toujours dressée et triomphante,
Le Velasquez eût mis à la main d’une … (Continuer)
L’autre soir, je voyais la petite Marie
Rester, près de la lampe, en extase et sans voix ;
Car elle avait tiré de son coffre … (Continuer)
Volupté des parfums ! — Oui, toute odeur est fée.
Si j’épluche, le soir, une orange échauffée,
Je rêve de théâtre et de profonds décors … (Continuer)
Dans le salon bourgeois où je l’ai rencontrée,
Ses yeux doux et craintifs, son front d’ange proscrit,
M’attirèrent d’abord vers elle, et l’on m’apprit
Que … (Continuer)
Si chétive, une haleine, une âme,
L’orpheline du porte-clés
Promenait dans la cour infâme
L’innocence en cheveux bouclés.
Elle avait cinq ans ; son épaule… (Continuer)
Laisser un CommentaireDans la maison aux murs par les livres couverts,
Le cher aïeul défunt, bien souvent, me fit fête ;
Le père me témoigne une amitié … (Continuer)
J’ai crié dans la solitude :
« Mon chagrin sera-t-il moins rude,
Un jour, quand je dirai son nom ? »
Et l’écho m’a répondu … (Continuer)
Laisser un CommentaireSur un fond d’or pâli, les saints rouges et bleus
Qu’un plomb noir délimite en dessins anguleux,
Croisant les bras, levant au ciel un œil … (Continuer)
Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne,
C’est d’avoir un logis donnant sur la campagne,
Près des toits, tout au bout du faubourg prolongé,
Où … (Continuer)
Tout vit, tout aime ! et moi, triste et seul, je me dresse
Ainsi qu’un arbre mort sur le ciel du printemps.
Je ne peux … (Continuer)
Un liseron, madame, aimait une fauvette.
– Vous pardonnerez bien cette idée au poète
Qu’une plante puisse être éprise d’un oiseau. –
Un liseron des … (Continuer)