Captif de l’hiver dans ma chambre
Et las de tant d’espoirs menteurs,
Je vois dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.
Ils souffrent … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de François Coppée (1842-1908), poète parisien des scènes de rue et du peuple. Découvrez l’œuvre intimiste de ce dramaturge qui célèbre la vie des humbles dans le Paris du 19e siècle.
Captif de l’hiver dans ma chambre
Et las de tant d’espoirs menteurs,
Je vois dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.
Ils souffrent … (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ siècle ! ceux qui sont trop grands, tu les exiles !
Et tes deux meilleurs fils échoués dans deux îles
Y vivent, sans se … (Continuer)
L’allée est droite et longue, et sur le ciel d’hiver
Se dressent hardiment les grands arbres de fer,
Vieux ormes dépouillés dont le sommet se … (Continuer)
Maître, l’envieux n’a pu satisfaire
Sur toi son cruel et lâche désir.
Ton nom restera pareil à la sphère,
Qui n’a pas de point par … (Continuer)
Par une nuit d’orage et sous un ciel en deuil,
Parfois le paysan qui sort d’une veillée
Aperçoit au détour de la route mouillée
Un … (Continuer)
Dans la plaine blonde et sous les allées,
Pour mieux faire accueil au doux messidor,
Nous irons chasser les choses ailées,
Moi, la strophe, et … (Continuer)
Il fait nuit. – Et la voûte est ténébreuse où monte,
Par la sonorité du bâtiment de fonte,
Le jet de vapeur blanche au sifflement … (Continuer)
Espiègle ! j’ai bien vu tout ce que vous faisiez,
Ce matin, dans le champ planté de cerisiers
Où seule vous étiez, nutête, en robe … (Continuer)
(Pour le jour de son mariage)
Poète de vingt ans, je t’ai vue au berceau.
Qu’elle est loin, la chanson du Passant à Silvie !… (Continuer)
Le hibou parmi les décombres
Hurle, et Décembre va finir ;
Et le douloureux souvenir
Sur ton cœur jette encor ses ombres.
Le vol de … (Continuer)
Laisser un CommentairePour venir t’aimer, ma chère,
Je franchis les blancs ruisseaux,
Et j’ai l’âme si légère
Que j’ai pitié des oiseaux.
Quel temps fait-il donc ? … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand vous me montrez une rose
Qui s’épanouit sous l’azur,
Pourquoi suis-je alors plus morose ?
Quand vous me montrez une rose,
C’est que je … (Continuer)
Le salon s’ouvre sur le parc
Où les grands arbres, d’un vert sombre,
Unissent leurs rameaux en arc
Sur les gazons qu’ils baignent d’ombre.
Si … (Continuer)
Laisser un CommentaireChampêtres et lointains quartiers, je vous préfère
Sans doute par les nuits d’été, quand l’atmosphère
S’emplit de l’odeur forte et tiède des jardins ;
Mais … (Continuer)
L’aube est bien tardive à naître,
Il a gelé cette nuit ;
Et déjà sous ta fenêtre
Mon fol amour m’a conduit.
Je tremble, mais … (Continuer)
Laisser un CommentaireSi je gravais des vers sur ton socle de pierre,
Certes, j’exalterais tes combats glorieux,
Ô monstre colossal, qui, seul victorieux,
Seul peux montrer les … (Continuer)