Londres, 1797.
Charles avait péri : des bourreaux-commissaires,
Des lois qu’on appelait révolutionnaires,
L’exil et l’échafaud, la confiscation.
C’était la France enfin sous la Convention.… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Londres, 1797.
Charles avait péri : des bourreaux-commissaires,
Des lois qu’on appelait révolutionnaires,
L’exil et l’échafaud, la confiscation.
C’était la France enfin sous la Convention.… (Continuer)
Déjà le soir de sa vapeur bleuâtre
Enveloppait les champs silencieux ;
Par le nuage étaient voilés les cieux :
Je m’avançais vers la pierre … (Continuer)
Des vastes mers tableau philosophique,
Tu plais au coeur de chagrins agité :
Quand de ton sein par les vents tourmenté,
Quand des écueils et … (Continuer)
Le ciel est pur, la lune est sans nuage :
Déjà la nuit au calice des fleurs
Verse la perle et l’ambre de ses pleurs … (Continuer)
Le roi don Juan
Un jour chevauchant
Vit sur la montagne
Grenade d’Espagne ;
Il lui dit soudain :
Cité mignonne,
Mon coeur te donne… (Continuer)
Laisser un CommentaireVallée au nord, onduleuse prairie,
Déserts charmants, mon cœur, formé pour vous,
Toujours vous cherche en sa mélancolie.
A ton aspect, solitude chérie,
Je ne … (Continuer)
Laisser un CommentaireForêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !… (Continuer)
Laisser un CommentaireLes bois épais, les sirtes mornes, nues,
Mêlent leurs bords dans les ombres chenues.
En scintillant dans le zénith d’azur,
On voit percer l’étoile solitaire … (Continuer)
Sors des demeures souterraines,
Néron, des humains le fléau !
Que le triste bruit de nos chaînes
Te réveille au fond du tombeau.
Tout est … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans les airs frémissants j’entends le long murmure
De la cloche du soir qui tinte avec lenteur ;
Les troupeaux en bêlant errent sur la … (Continuer)
Laisser un CommentaireSavez-vous, ô pécheur ! quel est ce Dieu jaloux
Quand l’œuvre de l’impie allume son courroux ?
Sur un char foudroyant il roule dans l’espace … (Continuer)
Laisser un CommentaireParis, 1827.
Compagnons, détachez des voûtes du portique
Ces dons du voyageur, ce vêtement antique,
Que j’avais consacrés aux dieux hospitaliers.
Pour affermir mes pas … (Continuer)
ou le tombeau de la reine de Prusse
Le voyageur.
Sous les hauts pins qui protègent ces sources,
Gardien, dis-moi quel est ce monument nouveau … (Continuer)
Laisser un CommentaireVallée au nord, onduleuse prairie,
Déserts charmants, mon coeur, formé pour vous,
Toujours vous cherche en sa mélancolie.
A ton aspect, solitude chérie,
Je ne … (Continuer)
Romance.
Combien j’ai douce souvenance
Du joli lieu de ma naissance !
Ma soeur, qu’ils étaient beaux les jours
De France !
O mon pays, … (Continuer)
Donc reconnaissez-vous au fond de vos abîmes
Ce voyageur pensif,
Au cœur triste, aux cheveux blanchis comme vos cimes,
Au pas lent et tardif ?… (Continuer)
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