Hommes nés dans le gris.
Hommes gris levés tôt
Dans le vieux matin gris.
Hommes gris de fenêtres.
Hommes gris
De grande odeur grise.
Le … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Norge (1898-1990), poète belge francophone né à Molenbeek-Saint-Jean. Découvrez l’œuvre de Georges Mogin, figure majeure de la poésie belge, honoré rue Jennart.
Hommes nés dans le gris.
Hommes gris levés tôt
Dans le vieux matin gris.
Hommes gris de fenêtres.
Hommes gris
De grande odeur grise.
Le … (Continuer)
Comparus sur appel nominal
Le grand
Bigle-à la voix souffreteuse,
La
Lugubre en son temps si fameuse
Pour toujours soudée à son cheval.
Vengeance, ô … (Continuer)
Temps où cailloux se lissent.
Ténèbres qui roucoulent.
Voyelles de la houle
Et morts qui reverdissent.
Clarinette d’été.
Glousse à l’arbre qui glisse
Aveugle en … (Continuer)
Laisser un CommentaireAimé la
Loire
Où la lumière dure.
O pierre pure
En ta fraîcheur d’histoire.
Meurs oublié,
Lisse reflet des âges
Aux yeux mouillés
D’une fille … (Continuer)
Laisser un CommentairePiétons piétinant
De jambe et de songe.
Vivants, revenants.
Mordant à l’éponge.
Une carpe, un chêne. Ça dure longtemps.
Mais un peu d’haleine.
Mais un … (Continuer)
Laisser un CommentaireTu giboules, giboulée
Et la terre est roucoulée
De cent mille colombées.
Et la terre est en amour.
Tu giboules. giboulée
Et la terre est … (Continuer)
Laisser un CommentaireFume encore une pipe
De vent.
Mets du bleu dans tes tripes.
Ivan.
Bois encore une dose
D’azur.
Crève de faim, morose
Arthur.
Tes vieux … (Continuer)
Dil par mille voix
Que le mal édentc :
Faites que je voie.
Faites que j »entende.
Et de voix plus grandes.
O triste charroi … (Continuer)
Laisser un CommentaireJuge, tu m’accuses.
Mon âme refuse
D’avouer des torts.
Ta vieille arquebuse
Et ton château fort.
Quels sales décors !
Tu feins : tu t’abuses.… (Continuer)
Morts d’amour ou morts de graisse.
Morts de gaz ou de parfum.
Salut à la bonne hôtesse
Qui donne gîte à chacun.
Zoum.
Tous en … (Continuer)
La mère avec son lait toujours
Prêt à gaver les lourds bessons.
N’est plus qu’une forte boisson.
Enorme dans ses blancs atours.
Mère, gazons, saisons, … (Continuer)
Elles germaient, ces peuplades
Comme écume sur le flot.
Secouez la mer malade.
Une troupe sort de l’eau.
Secouez la mer malade.
Clopin-clopant sur l’îlot… (Continuer)
Laisser un CommentaireJésus le crucifix au mur de la bouchère
Prenait-il en pitié les viandes passagères
Dans ce malin fidèle au raffut des chalands
Chuchoteurs que les … (Continuer)
Non.
Louise, non.
Louise
N’aimera jamais
Louis,
Bien que
Louise ne dise
Non ni oui.
Louise, la fine mouche
Aime ailleurs de toul son cœur.… (Continuer)
Laisser un CommentaireMettons que je n’ai rien dit.
Mettons qu’il n’était pas l’heure.
Mettons que sonnait midi
Pour les pitances majeures.
Entends-tu marcher la nuit
Sur ses … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa porte était lourde :
Ca faisait des heures
Qu’il attendait là. (Quel veau, quelle gourde) Ça faisait des jours
Que duraient ces heures (Quel … (Continuer)
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