Catégorie : Georges Rodenbach

Les miroirs, par les jours abrégés des décembres,
Songenttelles des eaux captivesdans les chambres,
Et leur mélancolie a pour causes lointaines
Tant de visages doux … (Continuer)

Seuls les rideaux, tandis que la chambre est obscure,
Tout brodés, restent blancs, d’ un blanc mat qui figure
Un printemps blanc parmi l’hiver de … (Continuer)

Les chambres, dans le soir, meurent réellement :
Les persiennes sont des paupières se fermant
Sur les yeux des carreaux pâles où tout se brouille … (Continuer)

Il est une heure exquise à l’approche des soirs,
Quand le ciel est empli de processions roses
Qui s’en vont effeuillant des âmes et des … (Continuer)

Les pièces d’eau, songeant dans les parcs taciturnes,
Dans les grands parcs muets semés de boulingrins,
S’aigrissent ; et n’ont plus pour tromper leurs chagrins… (Continuer)

Dans l’air fraîchi, venant d’où, déclose comment ?
Vers moi, par la fenêtre ouverte, une musique
Déferle à petites vagues si tristement.
Elle me fait … (Continuer)

En province, dans la langueur matutinale
Tinte le carillon, tinte dans la douceur
De l’aube qui regarde avec des yeux de soeur,
Tinte le carillon, … (Continuer)

L’aquarium est si bleuâtre, si lunaire ;
Fenêtre d’infini, s’ouvrant sur quel jardin ?
Miroir d’éternité dont le ciel est le tain.
Jusqu’où s’approfondit cette … (Continuer)

Le miroir est l’amour, l’âmesoeur de la chambre
Où tout d’elle : le lustre en fleur, les bahuts vieux,
La statuette au dos de bronze … (Continuer)