À cette côte anglaise
J’ai donc fait mes adieux,
Et sa blanche falaise
S’efface au bord des cieux !
Que la mer me sourie ! … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Gérard de Nerval (1808-1855), poète romantique parisien. Découvrez l’œuvre mystique de l’auteur des « Chimères », né Gérard Labrunie, mort rue de la Vieille-Lanterne.
À cette côte anglaise
J’ai donc fait mes adieux,
Et sa blanche falaise
S’efface au bord des cieux !
Que la mer me sourie ! … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe temps, comme un torrent, roule sur les cités ;
Rien n’échappe à l’effort de ses flots irrités :
En vain quelques vieillards, sur le … (Continuer)
La connaistu, Dafné, cette ancienne romance
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l’olivier, le myrte, ou les saules tremblants
Cette chanson … (Continuer)
Voici trois ans qu’est morte ma grand’mère,
La bonne femme, et, quand on l’enterra,
Parents, amis, tout le monde pleura
D’une douleur bien vraie et … (Continuer)
Je suis le Ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, et mon luth constellé
Porte … (Continuer)
C’est l’empereur Napoléon,
Un nouveau César, nous dit-on,
Qui rassembla ses capitaines :
— Allez là-bas
Jusqu’à ces montagnes hautaines ;
N’hésitez pas !
Là … (Continuer)
Laisser un CommentaireMon doux pays des Espagnes
Qui voudrait fuir ton beau ciel,
Tes cités et tes montagnes,
Et ton printemps éternel ?
Ton air pur qui … (Continuer)
Laisser un CommentaireVous avez des yeux noirs, et vous êtes si belle,
Que le poète en vous voit luire l’étincelle
Dont s’anime la force et que nous … (Continuer)
O toi dont le pouvoir remplit l’immensité,
Suprême ordonnateur de ces célestes sphères
Dont j’ai voulu jadis, en ma témérité,
Calculer les rapports et sonder … (Continuer)
« Madame et souveraine,
Que mon cœur a de peine… »
Ainsi disait un enfant chérubin :
« Madame et souveraine,
Que mon cœur a … (Continuer)
Tu demandes pourquoi j’ai tant de rage au coeur
Et sur un col flexible une tête indomptée ;
C’est que je suis issu de la … (Continuer)
Non loin des rivages de France,
Il est une île au sein des mers :
C’est là que veille l’espérance
Et le fléau de l’univers … (Continuer)
(Le Dieu Pan parle
Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses
Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut … (Continuer)
(Imitée de Thomas Moore)
Le soleil du matin commençait sa carrière,
Je vis près du rivage une barque légère
Se bercer mollement sur les flots … (Continuer)
I.
Le Temps ne surprend pas le sage,
Mais du Temps le sage se rit,
Car lui seul en connaît l’usage :
Des plaisirs que … (Continuer)
Déjà les beaux jours, — la poussière,
Un ciel d’azur et de lumière,
Les murs enflammés, les longs soirs ; —
Et rien de vert … (Continuer)