N’est pas athée qui veut.
Napoléon.
Je vous dis un soir une chose
Dont vous fûtes peut-être cause :
J’ai découvert un nouveau Dieu.
« … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Germain Nouveau (1851-1920), poète symboliste d’Aix-en-Provence. Découvrez ses œuvres mystiques et son amitié avec Rimbaud et Verlaine.
N’est pas athée qui veut.
Napoléon.
Je vous dis un soir une chose
Dont vous fûtes peut-être cause :
J’ai découvert un nouveau Dieu.
« … (Continuer)
Dans la forêt étrange, c’est la nuit ;
C’est comme un noir silence qui bruit ;
Dans la forêt, ici blanche et là brune,
En … (Continuer)
Homme dont la tristesse est écrite d’un bout
Du monde à l’autre, et même aux murs de la campagne,
Forçat de l’hôpital et malade du … (Continuer)
Je connais un charmant ivrogne,
Autant vous le nommer, ma foi !
Dire que vous avez la trogne,
Ce serait mentir sans vergogne.
Pourtant, un … (Continuer)
À Camille de Sainte-Croix.
Vous cachez vos cheveux, la toison impudique,
Vous cachez vos sourcils, ces moustaches des yeux,
Et vous cachez vos yeux, ces … (Continuer)
Je vous fus présenté Madame, dans la salle
De marbre frais et sombre où vous passiez les jours
Au bruit de ces jets d’eau monotones … (Continuer)
Des nuits du blond et de la brune
Pas un souvenir n’est resté
Pas une dentelle d’été,
Pas une cravate commune ;
Et sur le … (Continuer)
Laisser un CommentaireMadame, on m’a dit l’autre jour
Que j’imitais… qui donc ? devine ;
Que j’imitais Musset : le tour
N’en est pas nouveau, j’imagine.
Musset … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe ne crains pas les coups du sort,
Je ne crains rien, ni les supplices,
Ni la dent du serpent qui mord,
Ni le poison … (Continuer)
Nourrissez votre cœur du feu des charités,
Filles du Fils de l’homme, aux yeux pleins de clartés.
Aimez celle qu’un peuple appelle politesse.
Avant Notre-Seigneur, … (Continuer)
Oh ! peindre tes cheveux du bleu de la fumée,
Ta peau dorée et d’un ton tel qu’on croit y voir presque
Une rose brûlée … (Continuer)
Si, tous les matins de nos fêtes,
Nous chantions tous avec amour
Sur les harpes des saints prophètes
Nos prières qui sont parfaites,
Je ne … (Continuer)
A la fête qu’aprèsdemain je donnerai,
Il y aura beaucoup de monde. Toi, curé,
J’exige que l’on vienne et le diable ait ton âme !… (Continuer)
Couples fervents et doux, ô troupe printanière !
Aimez au gré des jours.
Tout, l’ombre, la chanson, le parfum, la lumière
Noue et dénoue l’amour.… (Continuer)
En été dans ta chambre claire,
Vers le temps des premiers aveux,
(Ce jeu-là paraissait Te plaire)
On ouvrait parfois Baudelaire,
Avec ton épingle à … (Continuer)
Moi mouchard ?… oui, madame Phaïlle,
Comme on Vous nomme dans l’endroit,
Que Tu ravis avec ta taille,
Où tu prends du bout d’une paille, … (Continuer)