Catégorie : Henri-Frederic Amiel

Sans le vouloir, sans le voir même,
D’un cœur éveillant le poème,
On peut, hélas ! faire souffrir,
Faire vivre et faire mourir
Ce cœur … (Continuer)

Il est, bien loin de l’Italie,
Un lieu cher à mon souvenir ;
C’est là qu’a commencé ma vie
Et c’est là que je veux … (Continuer)

(En lui renvoyant, au jour de l’an, un volume traduit par elle)
Un traducteur peut n’être
Qu’un traître,
Il peut être un flatteur
Menteur ;… (Continuer)

Aux deux extrémités du jour, lorsque la nuit
Étend ou retire ses voiles,
Quand le rayon douteux qui revient ou s’enfuit
Laisse au ciel briller … (Continuer)

Cœurs pensifs, âmes inquiètes,
Vous tous, qui, dans la vie, à pas mal affermis,
Allez, errez, bronchez, je suis ce que vous êtes,
Je vous … (Continuer)

Nous prodiguons au superflu
Le temps qui manque au nécessaire ;
Et le travail qu’il faudrait faire
Par notre zèle est seul exclu.

Pourquoi donc … (Continuer)

Bon pied, bon œil et bonne dent
C’est toute ma fortune ;
Des grâces dont chacun veut tant,
Je n’ai demandé qu’une :
Un cœur … (Continuer)

C’était un frais matin. Découpé dans l’azur
En regard de Sorrente, au bord du golfe pur,
Se balançait un laurier-rose ;
Et sous la branche … (Continuer)

La lune au ciel brille ;
Chut ! dans la charmille
Écureuil trotte sans bruit…
Pouf ! d’un fusil le feu luit.

Demi-mort, dans l’ombre… (Continuer)

Tu sens profondément et le bon et le beau,
Et la haine et l’amour, la nature et la vie ;
Et si l’art devant toi … (Continuer)

« Donner, donner ! vite appauvrit ;
Gardons-nous de toute largesse ;
S’enrichir, voilà la sagesse
Gagner pour soi, voilà l’esprit ! »

— Vous … (Continuer)

Je voudrais oublier ! et, dispersant mon âme
Comme un troupeau de daims qu’on disperse au hallier,
Dans les jardins d’oubli découvrir un dictame !… (Continuer)

Treize ans ! et sur ton front aucun baiser de mère
Ne viendra, pauvre enfant, invoquer le bonheur ;
Treize ans ! et dans ce … (Continuer)

Vous qui craignez vent, pluie ou fièvres,
Restez coi, mes mignons !
Au lit ! au chaud ! vous, cœurs de lièvres ;
Fusil en … (Continuer)

Douce violette,
Vierge humble et discrète,
Fille de nos bois,
Dis-moi dans quels songes
Ainsi tu te plonges
Sans joie et sans voix ?

— … (Continuer)

L’homme fin comprend la finesse,
Mais non pas la simplicité :
Veux-tu dépister son adresse ?
Demeure dans ta vérité.
Nul œil ne peut, comme … (Continuer)